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Des phrases sur le bon Dieu

24 mai 2014

Islam

En l'abscence de personnes éclairées capables de faire prévaloir leur exégèse dans l'Islam, ce sont des gens aussi bêtes que le Coran qui y font la loi

Le Coran est un écrit bête, violent, confus et dur. Le Coran est une harangue pour le combat.

L'Islam parait comme une bouche qui parle et qui avale, et lorsqu'elle avale, la déglutition et les mouvements naturels de la gorge t'entraine plus profond, vers plus de fanatisme. La parole du Coran est un ressac qui te ramène toujours vers un mur qui s'appelle Allah et qui, en toute vérité, semble être le pantin, l'épouvantail de Mahomet.

Il y a une chose qui ressort du Coran: le plus fervent sera le plus dur.

Il me semble que l'Islam est un truc incontrôlable.

Ce qui ressort du Coran, c'est qu'au commandement "aimez vous les uns les autres" de Jésus correspond un "combattez les ennemis de l'Islam" de Mohamed. L'effort pieux tend vers l'amour mutuel d'un coté, vers le combat armé de l'autre. Dieu déverse sa force pour l'un et pour l'autre.

Le Coran est pauvre et vide. Il faut vraiment être musulman pour y voir la merveille de l'univers. Je crois que la meilleure chose à faire avec les musulmans c'est simplement de les inviter à lire l'Evangile.

Le Dieu des chrétiens est un Dieu sauveur. Le Dieu des musulmans est un Dieu vengeur.

L'Islam est terrible. Il est un gros balèze, un rouleau compresseur. Je trouve notre religion bien chétive face à lui. Comment tiendrons nous? D'ailleurs, les musulmans le savent. Tout ce qu'ils aiment c'est rouler des mécaniques et lancer des répliques perforantes et cassantes dans les dialogues. Soyons des fils de David, le terrasseur de Goliath.

Les vrais musulmans zélés sont des chasseurs, des prédateurs, dréssés pour tuer, voire pire: pour convertir! Le plus zélé sera le plus dur.

Ils sont physiquement super balèzes, vigoureux, énergiques et nerveux comme des fauves! Et moi je n'ai que mon chapelet! Maman!

Le programme de l'Islam est la conquête de territoires pour y établir la société islamique régie par la loi islamique. Le zèle musulman consistera soit à militer dans ce sens, soit à vivre selon des normes comportementales "hallal" de plus en plus pointilleuses.

Il y a deux menaces qui pèsent toujours sur la fragile liberté humaine: l'ordre et le désordre, c'est à dire l'anarchie et l'ordre policé. Aujourd'hui, l'ordre oppressif c'est l'impérialisme islamiste, et le désordre oppréssif l'impérialisme matérialiste. Entre les deux: la vie dans le Christ.

L'Islam est un système politique, le plus totalitaire qui soit puisqu'il s'introduit jusqu'au fond des consciences, et le Coran est un livre de propagande.

Le but de l'Islam n'est pas de liberer la conscience humaine mais de former des sociétés de clones. Pour cela il anihile les conscience par la culpabilité et, si ça n'est pas suffisant, les réprime par la force violente.

La liberté ne peut se mettre en formule. C'est une piste qu'il nous faut découvrir jour aprés jour, instant aprés instant. Pour cela, nous avons besoin non d'une loi extérieure mais d'un guide intérieur. Qui sera ce guide, si ce n'est Jésus Christ ressuscité? Ainsi, la plenitude de la liberté se nomme sainteté.

On peut trés bien être un musulman cool en ne buvant le calice de l'Islam que du bout des lèvres. Mais, à fréquenter les milieux musulmans, on n'est pas à l'abris de rencontrer un "maton", c'est à dire un musulman plus zélé qui nous reprochera d'être trop cool en prenant appuies sur les paroles sans équivoques du Coran. Alors pourra commencer la descente dans le fanatisme.

L'Evangile n'abolit pas la raison mais la purifie. Il délivre la conscience des passions serviles et l'oriente vers ce à quoi elle est destinée: une relation de partenariat avec son Créateur.

Pour les musulmans, prétendre attraper la Justice avec la loi islamique, c'est comme essayer d'attraper de l'eau avec un filet: on a beau serrer les mailles, ça ne marche pas!

L'Islam gentil est un animal fabuleux de la mythologie socialiste. L'Islam, c'est le produit de l'esprit pharisaïque, connu pour être le pire ennemi de Jésus-Christ.

Le Coran et le petit livre rouge de Mao, même combat.

Il faut lire et relire le Coran! Ca fait aimer l'Evangile! Et ça diminue la crainte de l'Islam, du moins en ce qui concerne l'adversité spirituelle.

Le mieux que nous puissions faire contre l'Islam, c'est de remplir nos coeurs de Bible. Et aussi dénoncer son imposture.

Voilà notre objectif stratégique: la conversion de tous les musulmans à la sainte Foi en Jésus Christ. Et qu'ils foutent la honte aux français apostats.

Si le musulman résiste à la conversion, nous le ligoterons face à une hostie dénudée jusqu'à ce qu'il succombe!

Fi des "Allah akbar!". Vivent les "Jésus Seigneur". "Amour vainqueur".

A coup de Grâce, on va leur faire avaler leur charia!

Le problème n'est pas celui fréquemment soulevé d'une pseudo distinction entre des musulmans modérés et d'autre énervés, solubles ou non en démocratie.  Le problème, c'est que tous participent à l'Islam, qui est tel qu'il est et qui est méchant.

Tel qu'a été l'Islam dans le passé, tel il sera dans le futur. L'Islam ne changera pas.  Il est dur dés son origine. C'est sa nature. Si on est encore un peu pénards, c'est parce qu'il n'est pas assez fort pour exprimer toute sa capacité de nuisance.

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22 décembre 2012

Sur le bonheur

@Même avec Dieu, il n'est pas toujours évident d'être heureux. Comment, sans lui, ne serait il pas évident d'être malheureux?

@Ce qui nous fait la vie dure, c'est que la folie est présente dans le monde et qu'elle cherche toujours, partout et de toutes les façons à prendre le pouvoir. Quand elle y arrive, cela crée beaucoup de souffrance, jusqu'à ce que la Sagesse vienne la renverser.

@Qu'est ce que tu fais toi, dans la vie?

J'attends...

T'attends quoi?

Le retour du Christ.

Je suis marié avec l'Espérance. Notre alliance c'est la foi, et notre enfant la charité.

 

@ Ouvrons un peu les yeux, et nous verrons qu'il y a beaucoup de mal dans le monde. Ouvrons les un peu plus, et nous verrons qu'il y a encore plus de bien.

15 décembre 2012

Sur les droits de l'homme

Le combat pour les droits de l'homme, pris sans référence à Dieu, n'a d'autre perspective à offrir aux peuples que l'idéal métro-boulot-conso. Autant dire que le voyage est exaltant, mais l'hôtellerie décevante. Arrivé là, désenchantés, ils n'ont d'autre ressource que de prendre le train en sens inverse pour regagner le pays de la barbarie, et leur deuxième situation est pire que la première.

Pour le chrétien, les droits de l'homme ne sont pas un but en soi mais la conséquence du grand PRIVILEGE de l'homme: être fait à l'image de Dieu et pouvoir devenir son enfant.

15 décembre 2012

Sur l'Eglise

Il est clair que l'OECUMENISME est la grande oeuvre de l'Esprit-Saint pour notre temps, et que le chrétien qui plaît au Père, c'est celui qui, participant à cette oeuvre, est apôtre d'UNITE, c'est à dire que profondément fidèle à sa propre église et confession, pour mieux être en union avec elle, il est aussi en quête d'union avec les autres églises et confessions. 
C'est par ce mouvement que pourra se réaliser la véritable UNITE, qui ne consiste pas dans l'adhésion formelle à un même credo, mais dans l'union des consciences profondes, c'est à dire des coeurs. Animés par cette volonté d'unité, l'amour nous fera trouver des chemins pour surmonter des obstacles apparement insurmontables. En nous élevant, l'amour nous permettra de passer par dessus les barrières. 

La persusasion intellectuelle ne suffit pas si elle n'est accompagné de l'intime conviction de la personne. Nous devons avant tout respecter les consciences et les sensibilités individuelles, et placer la vérité subjective au dessus de ce qui nous apparâit comme vérité objective. Il n'est plus, le temps ou l'on se sentait le droit de brutaliser des consciences au nom de systèmes de pensée, d'idéologies ou d'utopies.

Il est naturel de chercher à attirer les autres vers ce que nous croyons et aimons, mais ça ne doit pas être un obstacle à la RENCONTRE de l'autre. Si c'est le cas, il vaut mieux se taire, car le premier article de notre foi reste quand même l'amour du prochain, qui est la forme la plus dense de l'amour. En effet, je peux aimer l'Eglise, ou la Foi, ou la Vérité, mais cela reste des notions abstraites. Je peux aimer le Pape, mais cela reste une personne lointaine. Le prochain, lui, au moment et dans les conditions où je le rencontre, c'est vraiment le Christ en face de moi.
Il faut toujours prendre la pente du plus grand amour, et entre différents formes de présence du Seigneur, choisir celle qui est la plus dense. Or, le prochain est, entre d'autres, le plus dense des modes de présences du Seigneur dans le monde. 

Oui, mon premier devoir en tant que chrétien est de respecter la conscience de mon prochain, même si je ne comprends pas sa manière de fonctionner. La respecter, c'est à dire l'aimer, la recevoir comme une parole de Dieu, un élément de la Loi de Dieu. L'apôtre saint Jacques dit en effet: juger son frère et condamner son frère, c'est juger la Loi et condamner la Loi.

Personnellement, si la vérité de la foi de L'église romaine me paraît sauter aux yeux, s'il elle me paraît concorder avec la logique et la raison, s'il elle me paraît inscrite dans la nature et dans le coeur de l'homme, c'est parce qu'au fond de moi il y a une identité de catholique romain, ce qui n'est pas le cas de tout le monde. 

Un vrai humain fera toujours passer les réalités de son coeur avant celles de la logique. C'est pourquoi celui qui a dans le coeur une identité qui n'est pas celle d'un catholique romain ne deviendra pas catholique romain, même si par hasard il lui arrive de reconnaitre la justesse des raisonnements de l'église romaine.

Le fond des consciences, c'est le secret de Dieu. Cela nous échappe. Cela provoque notre façon de raisonner, toujours étriquée. 

Nous, les catholiques, nous devons présenter notre Pape non comme le propriétaire de la vérité, mais COMME UNE PERSONNE A AIMER. 
Que nos frères séparés puissent dire au moins "j'aime la figure du Pape, même si je n'adhère pas au système que constitue son église". Qu'ils puissent le dire en toute sincérité, non pour nous faire plaisir. S'ils détestent le pape, c'est leur droit, même si, comme tout refus d'amour, c'est un péché. Je crois que nous devons poser la question: pourquoi détestes tu le pape? Ne serait il pas mieux de l'aimer? Même parmi les catholiques, de nombreuses personnes détestent le pape. C'est, je crois, qu'à travers lui ils détestent l'autorité. I
ls n'ont pas compris, peut être, que l'autorité est un instrument au service de la COMMUNION, et non de la domination. C'est cela qu'est le pape. 

Le Pape devrait être perçu comme un signe de ralliement pour tous les chrétiens, un instrument de leur communion, une incarnation de leur unité. Que l'on puisse dire "nous ne reconnaissons pas l'autorité du Pape, mais nous reconnaissons le bienfait de son existence, et nous nous identifions, dans la mesure qui est la nôtre, à lui". Chacun devrait comprendre que c'est une grande chance que le Pape existe. Le Pape pourrait ainsi être le chef de l'Eglise catholique romaine et la figure de l'Eglise catholique informelle, constituée de tous ceux qui croient que Jésus est le sauveur du monde. 

 

Le Christ est CORPS et ESPRIT. 

L'esprit du Christ, c'est l'Esprit-Saint. Le corps du Christ, c'est l'Eglise. 

Au sujet de l'Eglise, il ne peut y avoir plusieurs église car il n'y a qu'un seul Corps. Il ne peut non plus y avoir une Eglise unique mais informelle car un corps n'est pas informel. Au contraire, ce qui caractérise un corps, c'est sa forme. 

Le chrétien achevé, c'est à dire celui qui accomplit le Christ, ce n'est donc ni celui qui appartient formellement à l'église catholique romaine, ni celui qui vit saintement, mais en dehors de cette même église catholique romaine.

En effet, l'un appartient au Corps, l'autre à l'Esprit, mais aucun n'appartient à la fois au Corps et à l'Esprit. Il faut appartenir à la fois au Corps et à l'Esprit. 

Le chrétien achevé, c'est donc celui qui vit saintement au sein de l'église catholique romaine. 

L'incapacité des personnes à reconnaître dans l'universalité de l'église romaine le signe de sa vérité me sidère. La répulsion à être associé à la soutane du pape bloquant à la base les facultés intellectuelle me paraît en être la seule explication.

Encore, la soutane du pape est relativement supportable. C'est celle des cardinaux qui est une véritable épreuve pour la foi. 

L'Eglise n'est pas seulement une communauté rassemblée pour annoncer le royaume de Dieu. Elle EST ce royaume, même si, comme dit Saint Jean, ce que nous sommes ne paraît pas encore clairement. 

Dans l'Eglise, il y a beaucoup d'Avrel et de Joe Dalton, et même certains qui cumulent les deux profils. Et pourtant c'est l'Eglise de Dieu et notre famille bien aimée.

 Il est évident que tout chrétien qui se respecte se doit d'être orthodoxe dans sa foi, catholique dans son amour et en constante réforme, c'est à dire conversion.

 Le mystère de la Vierge et celui de l'Eglise sont liés. Il n e sert à rien de dire "à Jésus par Marie" si aprés on ne vit pas dans un parfais soucis de la logique ecclésiale.

 L'Eglise est une fin en soi. Heureux qui vit dans l'Eglise, en présence de Dieu.

 L'Eglise catholique romaine est l'épicentre de la Grâce, de l'onde de Grâce qui se propage dans le monde. 

Le simple fait de me tenir en conscience dans une église où se trouve la présence eucharistique me plonge en plein coeur de l'oeuvre du Salut.

Le Pape: il en fallait un et ça a été celui là. Ca aurait pu en être un autre, mais c'est lui, c'est le pape. Un homme, avec ses limites, qui représente l'Eglise, qui est sans limite, de même que l'homme Jésus, avec ses limites, figurait Dieu, qui est sans limite. Sans le Christ et ses limites nous n'aurions pu voir Dieu. Sans le Pape avec ses limites nous ne pourrions voir l'Eglise.

Dieu, l'Eglise et le Pape, c'est tout Un.

Certains voient dans le Pape une institution rétrograde, pompeuse et liberticide, d'autres le héraut de l'occident, d'autres encore une personne qu'on va applaudir parce qu'on l'a vue à la télé. Qui l'aimera pour ce qu'il est: l'incarnation de l'Eglise universelle?

@ L'Eglise est appelée "peuple de Dieu". Je trouve que cette expression est encore insuffisante. On devrait plutôt parler de FAMILLE de Dieu. Or, la stabilité et l'harmonie d'une famille repose sur l'autorité des parents, et notament cette du père. Si, dans une famille les enfants ne respectent pas l'autorité du père, c'est à dire ne le craignent pas, il n'y a plus qu'un groupement hasardeux d'individualités séparées.

L'Eglise est une famille dont le père est parti en voyage dans un pays lointain, et qui a confié toute l'autorité à son épouse, avec laquelle il reste en communication par téléphone, c'est à dire par l'Esprit-Saint. Dans l'Eglise, l'autorité du Père passe par la hierarchie ecclésiastique. Celle ci est au service de la stabilité et de la communion dans la famille. C'est pourquoi il faut craindre l'autorité ecclésiastique comme il faut craindre Dieu, par amour de la famille, amour de la communion, amour de la vie.

Beaucoup de personnes semblent avoir de l'Eglise une vision toute horizontale. Or l'Eglise catholique romaine est à la fois horizontale ET verticale. Il n'y a pas d'horizontale solide sans une verticale bien ferme.

La différence essentielle entre les confessions chrétiennes, c'est la conception de l'autorité, donc de la communion. Etre catholique romain, ce n'est pas avoir une dévotion au Sacré-Coeur, ni réciter son chapelet, ni même croire que "Dieu est dans l'hostie", mais croire que l'autorité dans l'Eglise est sacramentelle, donc qu'elle se confond avec celle de Dieu.

Pour communier physiquement au pain des apôtres, il faut D'ABORD communier spirituellement à la Foi des apôtres, et cette Foi, c'est le Pape qui en est le garant. C'est pourquoi pour communier, il est nécéssaire de révérer le Saint-Père. Recevoir la communion dans un esprit d'insoumission à l'autorité ecclésiastique, c'est mordre la main qui nous nourrit, et c'est une forme de profanation.

Etre sauvé par la Foi, c'est être sauvé par la communion spirituelle avec le Saint-Père, gardien de la Foi des apôtres, car Jésus VIT dans la Foi du Saint-Père, qui est la Parole de Dieu. La communion eucharistique est la traduction concrète de cette communion spirituelle et de ce Salut. En quelque sorte, nous recevons chaque Eucharistie de la main du Pape.

L'unité du Pain provient de l'unité de l'Autel qui provient de l'unité de la Foi, plaçée par le Christ sous l'autorité du corps épiscopal. Il est donc illégitime de prendre le Pain sur l'Autel quand on ne garde pas la doctrine de Foi et qu'on manifeste du dédain pour l'autorité hiérarchique.

Ni la Foi, ni les Sacrements, ni l'Eglise ne nous appartiennent en propre.  Ce sont des biens communautaires hérités de Dieu et confiés par lui aux évêques. Nul n'est fondé à se tenir dans la maison de Dieu selon ses propres normes, ni à jouir de sa catholicité sans respecter les règles de son unité. Un tel comportement doit être dénoncé.

La pratique des sacrements n'est que la réalisation dans la sphère du corps de ce qu'on a d'abord réalisé dans celle de l'esprit, c'est à dire la réception de la Foi indivisible de l'Eglise romaine, qui est la Parole de Dieu. Il est vain de recevoir les sacrements sans s'attacher à garder une foi droite, en communion avec les évêques et le Pape. C'est une pratique qui s'apparente à de la superstition, et qui fait plus de mal que de bien à la personne et à l'Eglise.

@ Sur les murs de Jérusalem, c'est à dire sur la doctrine de Foi qui protège l'Eglise, Dieu a placé des guetteurs. Mais un excès d'étude et un manque d'ascèse ont gâté la droiture de leur jugement. Toujours contents de tout, il laisse entrer n'importe qui, et Jérusalem est pillée et démembrée par des étrangers, tandis qu'eux même lisent leurs livres de "spiritualité".

 

@Eureka! J'ai enfin compris qui sont mes vrais parents, dans l'ordre de la grâce et de la foi: mon Père c'est Dieu et ma mère le royaume de Dieu. Mon père c'est Jésus et ma mère Marie. Mon père c'est le Pape et ma mère l'Eglise catholique. Mon père c'est mon Evêque et ma mère mon diocèse. Enfin, MON PERE C EST MON CURE ET MA MERE C EST MA PAROISSE!

Il n'y a rien de tel que d'être un bon paroissien, car un paroissien c'est l'oeuvre de Dieu, à travers le curé et la paroisse, et il vaut toujours mieux offrir à Dieu ses oeuvres à lui que les notres. Un bon petit paroissien, ça vaut mieux que quelqu'un qui nourrit cent mille pauvres, ça vaut mieux que quelqu'un qui a des visions et des extases, ça vaut mieux qu'un fondateur de civilisation.

Pour être un bon paroissien, il faut aimer et évérer sa paroisse et son curé, son diocèse et son évêque, le Pape et l'Eglise, Jésus et Marie, Dieu et son Royaume. De même pour être un bon enfant de Dieu il faut aimer et révérer tout cela en sens inverse: Dieu et son Royaume, Jésus et Marie, le Pape et l'Eglise, son diocèse et son évêque, sa paroisse et son curé. C'est ainsi qu'on est en communion avec le grand par le petit. Nul n'est enfant de Dieu sans l'être de son curé et de sa paroisse, sauf exception.

 

@ Qu'est ce que la religion, si ce n'est de faire la volonté de Dieu? Or, comment faire la volonté de Dieu sans la connaître, et comment la connaître si on ne sait pas où rencontrer son autorité? C'est pourquoi la question de l'autorité dans l'Eglise est une question centrale.

 

@ Je crois que les gens ne sont pas catholiques romains parce qu'ils ne comprennent pas l'Eglise, et qu'ils ne comprennent pas l'Eglise parce qu'il n'ont pas assez d'humour.

Les protestants, notament, sont des gens qui manquent manifestement d'humour. La preuve: ils délaissent le culte des saints, alors que c'est ce qu'il y a de plus marrant dans la religion! Ce n'est pas le Seigneur qui dira le contraire!*

 

@ Il me semble que la rencontre de la foi et de la raison, ça donne le catholicisme.

Tu prends dans une main la raison, dans l'autre la foi, tu les mélanges, ça donne le catholicisme. Le catholicisme n'est pas une doctrine. Le catholicisme est une Eglise. La doctrine n'est que le mode d'emploi de l'Eglise, ce qu'elle dit d'elle même quand elle contemple à l'intérieur d'elle même son prorpre mystère.

@ Voici une comparaison tirée du livre de la genèse pour faire comprendre que les questions de doctrine ne sont pas des questions accessoires dans la vie spirituelle d'un chrétien, mais des questions centrales:

Au premier jour, Dieu créa l'OCEAN PRIMITIF, et tout était VIDE ET VAGUE. Puis au cours des deux jours suivants, il opéra une OEUVRE DE SEPARATION DES ELEMENTS, jusqu'à faire émerger une TERRE BIEN FERME sur laquelle il pût créer la VIE.

Et bien voilà: l'océan primitif, c'est la SAINTE BIBLE, prise à l'état brut. Nulle vie pérenne ne peut y prospérer. C'est pourquoi le Seigneur, PAR LA BOUCHE DES EVEQUES, opère une oeuvre de séparation de la vérité et de l'erreur, pour faire émerger la DOCTRINE ORTHODOXE, terre spirituelle ferme où il peut édifier son Eglise. S'éloigner de cette terre, c'est se rapprocher de l'océan spirituel vide et vague.

@ Nous sommes dans une civilisation qui est passé de la campagne à la ville, puis de la ville au monde virtuel. Donc, coupée d'abord de la terre, puis de la matière elle même, c'est une société hors-sol. La faiblesse de la spiritualité chrétienne actuelle, c'est que nous y faisons passer cette mentalité "hors-sol". Or, en religion, le sol, c'est la Foi.

Il y a une valeur qui est un peu délaissée à l'extérieur comme à l'intérieur de l'Eglise, c'est la FIDELITE. C'est ainsi qu'on délaisse la simple vie paroissiale régulière pour privilégier L'EVENEMENT et la transversalité. Or, si on communie autour d'un événement, ce n'est plus  directement la Foi qui nous rassemble. Elle devent un prétexte, on n'a plus besoin d'elle vraiment.

A noter que les mots "foi" et "fidélité" ont même étymologie. Les deux nous ouvrent l'accès aux profondeurs où l'on peut contempler la VERITE: misère de l'homme et splendeur de Dieu. Pour parvenir à la fidélité il faut vivre de Foi et non d'événements.

Conclusion: notre spiritualité se cantonne souvent à la superficialité et cela explique l'indifférence des croyants envers les questions d'orthodoxie. On n'a pas besoin d'orthodoxie pour rester à la surface des choses.

Deux conceptions de la FRATERNITE dans l'Eglise, qui ne sont pas en oppositions, mais tout de même en tension:

La première opère par la CHALEUR HUMAINE à travers des événements conviviaux. Elle est ponctuelle et locale. La seconde opère par la FOI, à travers l'attachement à un même enseignement. Elle est constante et universelle.

La seconde est plus spirituelle et plus traditionnelle, la première est plus charnelle et plus actuelle, du moins sous nos latitudes.

Dans une fraternité selon la chair, mon frère est celui qui PENSE comme moi, dans une fraternité selon l'esprit, mon frère est celui qui CROIT comme moi. C'est à dire que nous adhérons tous deux à un message qui ne vient ni de lui ni de moi. Plus le message de Foi est détaillé et précis, plus le lien fraternel est intense, mais il est également plus délicat et fragile. La Foi, c'est ce qui nous relie entre nous, et ce qui nous relie avec Dieu. A ce titre la Foi, et la Foi droite, l'orthodoxie, est vraiment notre trésor vivant, la condition de notre vie. Elle est ce qui nous relie à la Vie.  

 

Quand nous sera t-il donné de retrouver le goût suave de la Paix? Quand on songe à la grandeur de Dieu, à l'étroitesse du chemin et à l'égoïsme toujours exacerbé de notre être, n'est il pas bien secourable de pouvoir mettre sa confiance dans l'Eglise romaine et s'humilier sous sa main puissante? Alors Dieu sauvera l'Eglise et nous avec.

Voilà la vérité: je n'espère pas être sauvé car je suis trop mesquin pour cela, mais je suis sûr que l'Eglise sera sauvée et j'espère l'être avec elle, si je suis trouvé en elle, par la Foi d'abord, puis par les Sacrements. De quelle Eglise parle t-on? Y en a t-il plusieurs? Il n'y en a qu'une: l'Eglise qui a le diocèse de Rome pour noyau et pour phare, lui qui a pour chef le successeur de Simon-Pierre sur le siège épiscopal.

Qu'est ce à dire? Est ce que les seuls papistes seront sauvés? Certes non, mais chacun selon son degré de papisme, c'est à dire de rattachement à l'évêque de Rome et à sa doctrine: les orthodoxes, nos frères les plus proches, selon leur degré de papisme, les protestants, selon leur degré de papisme, les juifs, les musulmans, les humanistes, les agnostiques, selon leur degré de papisme. Comme chante Jonhy: on a tous quelque chose en nous de Vatican!

L'Evangile et sa logique propre aboutit naturellement, si on la pousse jusqu'au bout, à l'amour du Pape, de sa Foi et de son Eglise. Aimer le Pape, sa Foi et son Eglise, c'est être pile dans l'axe du Salut. D'ailleurs on le sent bien: l'amour du Pape apporte une grande joie.

Le Pape est la figure du Christ dans le monde, car il est celle de l'Eglise et que l'Eglise, c'est le Christ lui même. L'Eglise et le Christ c'est tout Un. On aime le Pape car on aime l'Eglise et on aime le Pape pour mieux aimer l'Eglise.

Le Pape est le "souverain pontif": celui qui règne par LE POUVOIR DU PONT. Il fait le pont entre les évêques et leurs diocèses d'abord, mais aussi il fait le pont entre les cultures, il fait le pont entre les hommes, ,il fait le pont entre les religions. Il y a deux sortes de mondialisation: par l'argent et par le Pape.

Quand on emploie l'expression "CATHOLIQUE ROMAIN", ça n'est pas forcément trés reluisant, car à l'évocation de Rome, on pense à l'empire, au pouvoir, à la domination. Mais dans ce contexte, l'adjectif "romain" ne renvoit pas à l'empire mais au diocèse, lui qui était justement au coeur de la bête au commencement de l'Eglise et qui, le premier,  a foulé aux pieds son pouvoir, par le pouvoir de Marie.

A l'époque, s'il y avait eu des journalistes, on aurait parlé de "printemps romain". Le diocèse de Rome est un exemple pour ceux qui, à travers le monde, aspirent à renverser des empires meurtriers. Il devrait être un exemple pour les alter-mondialistes, qui rèvent de renverser l'hégémonie culturelle américaine.

Notre espoir, face à toutes les crises, c'est la permanence de ce diocèse. Le pouvoir éternel de Marie réside vraiment en lui, qui consiste à écraser la tête du serpent.

Aujourd'hui les vrais romains, dans le sens de "fils d'empire" sont les protestants évangéliques, eux qui, en même temps que l'Evangile,  propagent partout la culture américaine superficielle, individualiste et mégalomane. Le Christ des évangéliques n'a pas pour maman la Vierge Marie mais la poupée Barbie. Méfions nous des contrefaçons!

Le pouvoir de Marie-Eglise, c'est Jésus-Sacrement. C'est ce pouvoir qui la rend inébranlable.

 

@ Nous autres catholiques romains, avons la chance inestimable d'être, par la rigueur incomparable de notre doctrine, diamétralement opposés au relativisme spirituel et moral. Il est fautif de renoncer à ce charisme qui est le nôtre, en négligeant de partager ce trésor de clarté doctrinale. Il est fautif de se contenter de formules vagues quand le magistère nous en donne des précises.

Le problême de notre temps, c'est la CONFUSION. Avant, on se trucidait mutuellement pour défendre des idées claires. Aujourd'hui, on fait la paix autour d'idées floues. La confusion, comme la pénombre, est capable d'engendrer une certaine tranquillité, mais à terme elle engendre la perte des repère anthropologiques les plus fondamentaux, et une souffrance d'autant plus grande qu'elle est toute intérieure, indéterminable, mystérieuse et étrange. La confusion engendre la folie, qui est l'atmosphère du démon.

En clair, le flou artistique engendre le vague à l'âme. Or, ce qui est directement opposé à la confusion c'est la PRECISION, qui est la marque particulière de la religion catholique romaine. L'édifice de notre doctrine de vérité est la lance de lumière que le LOGOS nous donne pour percer les entrailles ténébreuses du diable.

Rester dans le flou, c'est déjà être dans l'erreur, car la vérité, par nature, est pleine de netteté. Le flou rend fou. Ne croyons pas que pour parler aux hommes de notre temps il soit nécéssaire de rester flou, car la clarté est précisément le remède qu'il nous faut! Trop de fils de l'Eglise romaine vivent leur foi avec une mentalité de protestants. Cela empêche le phare de la Foi catholique de briller au firmament, cela empêche l'Eglise d'être un phare pour les nations. Sa lumière est placée sous le boisseau de l'imprécision.

Quelle différence y a t-il entre la Bible et le Catéchisme de l'Eglise catholique? Les deux enseignent infailliblement la vérité, mais le catéchisme le fait de manière claire! Plusieurs voix discordantes chantent dans la Bible. Le collège épiscopal, en la personne du Sain-Père, est un chef d'orchestre qui unifie ces voix en un récital harmonieux. Ce récital, c'est le catéchisme. Le catéchisme est à la sainte Bible ce qu'un jardin cultivé est à une nature sauvage. On se promène dans la sainte Bible pour la beauté, dans le catéchisme l'utilité.

Notre gloire à nous, c'est l'infaillibilité du Pape. L'infaillibilité est une médaille ayant deux facettes: l'Ecriture et le Pape. Et le moule de cette médaille c'est l'Eglise universelle, car c'est elle qui confère l'infaillibilité à l'une comme à l'autre. En aucun cas nous ne devons voiler notre gloire. Nous devons la porter haut, au contraire!

Le Saint-Père est à l'Eglise ce que le roi David était à Israël. Or, dans un psaume, le roi David est comparé à un bouclier. Le Pape est un bouclier pour l'Eglise, il est aussi un bélier contre les portes de la mort, qui ne tiennent pas contre lui. Il y a bien des objet sacrés qui font reculer les démons, mais une photo du Saint-Père est la plus terrible de toutes, car elle exprime l'adhésion à la pleinitude de la Foi qui sauve.

La Vérité c'est l'Amour, et l'Amour, c'est l'Eglise. Car l'Amour n'est pas une idée vague, il n'existe qu'en s'incarnant. L'Amour est un peuple, et ce peuple, c'est l'Eglise. Or, l'Eglise ne peut être elle même qu'avec les évêques, et les évêques ne peuvent être eux même qu'avec le Saint-Père à leur tête. Le Saint-Père n'est donc rien moins que le PRINCE DE L'AMOUR.

Dieu et l'Eglise, c'est tout UN. Il ne faut faire aucune séparation entre Dieu et l'Eglise, l'amour de Dieu et celui de l'Eglise. Les deux font une seule chair. Si j'aime Dieu j'aime l'Eglise, et si j'aime l'Eglise je demande à la voir. En effet, l'amour, par nature, demande à voir et à toucher, à embrasser du regard et du corps. Alors, nous adressant à l'Eglise comme Moïse à Dieu nous lui demandons "montre moi ta face!". C'est alors que nous voyons le Saint-Père. On aime le Saint-Père parce qu'on aime l'Eglise et pour mieux aimer l'Eglise. C'est par l'Eglise en que le verset "le Verbe s'est fait chair, il a demeuré parmi nous" peut se conjuguer au présent:"le Verbe se fait chair et il demeure parmi nous". Les protestants, surtout les derniers venus, ne peuvent comprendre cela: ils n'ont ni la succession apostolique ni les Sacrements. Pour eux l'Incarnation est un évènement du passé. Ils ont le Nom de Jésus, sa Parole et son Esprit, mais ils n'ont pas son Corps.

Il faut purifier et guérir les esprits en les romanisant.

@ L'Eglise, c'est ce qui fait la différence entre Jésus-Christ et le père Noël.

@Plus je réfléchis au mystère de l'Eglise, plus il me devient difficile de parler de la vie spirituelle en termes vagues et abstraits. Par exemple quand je veux dire "vérité" je dis "Eglise", et quand je veux dire "amour", je dis "Eglise", et quand je veux dire "Jésus", je dis "Eglise" aussi. Et puis, petit, à petit, je ne vois plus que l'Eglise. Il n'y a qu'elle. Elle est Dieu, Dieu-avec-nous. Je ne dis pas que Dieu n'a absolument pas de réalité en dehors de l'Eglise, mais qu'il n'est jamais plus Dieu que quand il est Eglise. Alors, quand on aime, pourquoi se priver?

@ Marie-Eglise, mère de Jésus-Sacrement, refuge contre toute hérésie! Sous l'abris de ta liturgie nous réfugions nos esprits, sainte Mère de Dieu. Ne méprise pas nos prières quand nous sommes dans l'épreuve, mais de tout danger délivre nous toujours, Vierge bienheureuse, Vierge glorieuse.

Avec Marie-Eglise, mère de Jésus-Sacrement, je suis inébranlable dans ma foi. Je peux aller sans crainte au devant de tout contradicteur. Ils n'ont que des idées, ils n'ont pas de Corps.

@L'Eglise est semblable aux grands oiseaux migrateurs, aux plus anciennes espèces de la terre. Elle est un peuple qui vit éternellement, plus de la grâce du Seigneur.

@Que l'on m'amène ici, sur un plateau, la tête des philosophes les plus réputés, des théologiens libéraux les plus illustres. Que leur armée se déploie devant moi, je reste sans crainte, que la bataille s'engage contre moi, je garde confiance: ILS N'ONT QUE DES IDEES, ILS N'ONT PAS LE CORPS! D'où vient alors leur influence? De ceci: si quelqu'un parle en son nom propre on l'écoute, mais s'il parle au nom du Corps, on ne l'écoute pas, car sa soumission elle même passe pour un manque de caractère! Mais les coeurs d'enfant savent bien, eux, que c'est l'Autorité qui est nourricière.

@Le protestantisme est un univers spirituel où il n'y a pas de Corps, mais seulement des spéculations, pas de Vérité, seulement des opinions. Il me semble impossible de concilier protestantisme et droiture de la pensée. Mais ils ont des théologiens influents, car ces théologiens sont applaudis par d'autres théologiens, si bien que ceux qui se laissent impressioner par la gloire humaine sont pris dans leurs filets.

Le protestantisme voue un culte à un livre, la sainte Bible, tout entier tendu vers l'Incarnation, mais ils nient en fait cette Incarnation, bien qu'ils la professent en théorie. En effet la conjugaison de l'Incarnation au présent simple donne "Eglise une, sainte, catholique, apostolique et romaine", et ça, ils l'ignorent. Du fait qu'il nie en fait l'Incarnation dans sa réalité présente, il tombe sous le coup de cette affirmation de saint Jean "celui qui nie le Christ venu dans la chair, c'est celui là l'anti-christ". De fait, le protestantisme est animé par l'esprit diviseur: il sépare les Ecritures de la Tradition, la Parole de l'Eglise, l'Esprit du Corps, et finissent par saucissoner l'Ecriture elle même, selon ce qui l'arrange.

Toute la théologie doit consister à faire ressortir le Corps, à ramener vers le Corps divin la pensée humaine qui n'ose pas y croire. Le Seigneur lui donne sa ligne directrice par ces paroles: palpez moi et voyez qu'un esprit n'a ni chair ni os comme vous voyez que j'en ai. La théologie se résume donc à ceci: la palpation. Son maître est saint Thomas: si je ne touche pas, je ne crois pas.

Les théologiens protestants acquièrent aussi de l'influence en faisant croire à la supériorité de leur jugement par le mépris de ce qui plaît au commun du peuple et qu'ils nomment "superstitions": les apparitions de la Vierge, le culte des Saints, les médailles et dévotions. Aussi, les docteurs, qui ont des vieux coeurs, redoublent d'applaudissements et le peuple suit, car ce sont les docteurs.

Les théologiens protestants sont comme des gens qui disputeraient avec la sainte-Vierge pour savoir qui est le Seigneur, et où il se trouve. La sainte-Vierge se tait, elle n'a rien à dire: elle tient l'Enfant-Roi dans ses bras. Marie-Eglise n'a rien à dire sur Dieu. Elle n'a pas d'idées. Elle le tient juste dans ses bras. Elle sourit. Qui nous fera comprendre que Dieu est un enfant? Juste un enfant, jamais sans sa mère? Et les protestants jaloux harcèlent Marie de questions: où t'as eu ça? Qui te l'a donné? Pourquoi toi et pas nous? Etc. Etc.

@Etre catholique, c'est professer l'universalité des vérités révélées, qui sont contenues dans la Foi du Pape. Parmi ces vérité il y a celle ci: toutes les vérités sont contenues dans la Foi du Pape.

Mets un Pape dans ton moteur, il comblera les désirs de ton coeur! Mets un Pape dans ton moteur, il sera gyroscope pour tes divagations. Si tes pensées sont comme la limaille de fer, mets y le Pape, gardien de la vérité vraie, comme un aimant. Ca organise ta pensée, ça la rassemble, ça l'ordonne et ça l'apaise. Tu n'as plus qu'à suivre comme un mouton.

Si tu aimes le Pape le Père et le Fils t'aimera, il viendra chez toi et prendra son repas avec toi, toi prés de lui, lui prés de toi.

Le Pape est signe de contradiction dressé à la face des nations. Il révèle les pensées des coeurs.

@Pour les catholiques la Bible est le livre de l'Eglise. Pour les protestants, l'Eglise est le peuple de la Bible.

Le protestantisme est à l'esprit ce qu'une miche de pain imbibée d'huile est à l'estomac. Beurk!

Pendant que les catholiques, ayant bonnement convenu que sous la dextre du Pape repose la Vérité éternelle, contemplent la saint Vierge en sa grotte, les protestants se perdent en conjectures infinies, à moins qu'ils ne s'égarent en un illuminisme échevelé. Difficile de garder le cap sans les sacrements!

@L'Eglise catholique enfante le Christ Jésus, "l'Eglise" protestante enfante le nihilisme. D'ailleurs, une Eglise "invisible" pourrait elle engendrer autre chose?

Je voudrais rencontrer le plus pompeux théologien protestant de tous les temps et lui mettre un bon coup d'immaculée conception sur le coin du pif, et lui bourrer les cotelette à base de sainte Bernadette!

@Les coeurs du papiste et du Pape doivent être unis comme ceux de Jésus et Marie. Alors tu connaitras l'exaltation.

@Celui qui est clairvoyant en ce monde reconnaitra qu'il ne peut se fier à son seul conseil pour diriger sa vie selon la Justice. Il écoutera alors le précepte du Seigneur de renoncer à soi même pour le suivre, lui qui est la Vérité. C'est alors qu'inlassablement, avec son intelligence déductive, il cherchera les vérités les plus objectives possibles, pour y fonder son appréciation de la réalité. Ainsi, son esprit pourra reposer et marcher sur un sol concret, tout comme ses pieds reposent et marchent sur la terre ferme. Si cette recherche d'objectivité est menée avec droiture et persévérance, et si aucun obstacle majeur ne vient la contraindre, elle l'amènera à reconnaître, avec le secours de l'Esprit-Saint, que la Vérité c'est la sainte Eglise romaine, avec sa doctrine et ses institutions. C'est alors qu'il pourra comprendre la signification de cette parole: le Seigneur est un rocher pour qui s'abrite en lui.

Comprenons qu'il est nécéssaire qu'il y ait une seule vérité dans le monde. En effet, s'il y a ne serait ce que deux vérités, entre elles il y a forcément le néant. Même si nous comprenons la réticence de beaucoup à admettre qu'une seule communauté, l'Eglise catholique, concentrée en un seul homme, le Pape, puisse se prétendre être dépositaire de la vérité, nous ne pouvons renoncer à le professer, car c'est une condition positivement nécéssaire à la victoire sur la mort. Le relativisme, sous ses dehors de sagesse et de prudence, est un poison spirituel qui, tel une drogue, commence par griser et finit par tuer. Le relativisme est un ferment de décadence. Il tend à renverser ces grandes lois spirituelles qui font la familiarité des humains malgré leurs différences. Il a tout de ce loup déguisé en agneau contre lequel nous met en garde l'Evangile, de ce cheval de Troie contre lequel nous met en garde la sagesse antique. Il est l'oeuvre du Menteur-depuis-l'origine qui, singeant les actes de Dieu, ouvre un chemin sec dans la mer de la Révélation pour y passer avec ses troupes.

Exultation en pensant à ma richesse intérieure. Ne suis je pas multimilliardaire? Ma richesse intérieure, c'est d'être bâti intérieurement dans l'ordre de la vérité par mon adhésion à la Foi catholique. De manière directe et positive, cette adhésion s'exprime par l'amour du pape et la participation à la messe catholique. Et je veux encore confirmer ce privilège en disant: oui, je soumet tout ce que j'ai de plus intime, de plus personnel et de plus original à la Foi catholique, que je reconnais comme Loi universelle et éternelle divinement révélée par le créateur du monde, source de vie pour toutes les nations.

 Je déborde de reconnaissance en pensant à la façon dont Dieu me purifie, par le moyen de sa Parole et de ses Sacrements. Resterai-je fidèle jusqu'au bout, à travers les épreuves de cette vie?

La Foi catholique est la seule à relier les profondeurs de l'Homme aux profondeurs de Dieu.

La religion chrétienne est à peu prés à l'opposé de la métaphysique. Notre Dieu a les pieds sur terre et ces pieds, c'est la sainte Eglise.

Je ne veux aucune autre vie que celle que me donne l'Eglise, par sa Parole et ses Sacrements réunis dans la sainte Liturgie. Je crois qu'il s'agit des prémices de la vie divine, coulant en moi et agissant autour de moi, en laquelle consiste la béatitude éternelle.

L'Eglise est l'ordinaire du Salut, et la Liturgie est l'ordinaire de l'Eglise. Elle est un fleuve de vie, et comme tous les fleuves se jettent dans une mer, la Liturgie se jette en Dieu. Du fait qu'elle est l'ordinaire, elle comporte une garantie de Salut, mais de ce fait aussi, elle en rebute certains par sa banalité. Fleuve aux eaux puissantes et tranquilles elle porte doucement, c'est pourquoi sa pratique demande patience et modestie, ce dont manquent les ambitieux.

@Non canalisée par la Foi catholique, la pensée est une eau qui se répand. Tout est dérisoire par rapport à l'amour.

@Il ne peut y avoir plusieurs églises, et une église ne peut ni être invisible, ni avoir plusieurs têtes. Il faut donc qu'il y ait un seul pasteur universel, et c'est le pape, car il exerce le charisme de Simon-Pierre. Et pour que ce pasteur universel puisse exercer une autorité effective, il faut que celle ci soit reconnue comme contraignante et indiscutable dans le domaine où elle s'exerce, c'est à dire la foi et la morale.Tout la bonne volonté oecuménique du monde ne peut aller contre la logique.

@La France est éternellement bénie car c'est une de ses enfants qui a prononcé cet enseignement magistral résumant en une formule saisissante tout le message de la vérité qui sauve: DIEU ET L'EGLISE C'EST TOUT UN! C'est pourquoi je voudrais enlacer le Saint-Père et me jeter dans la mer avec lui: il EST la vérité. Vive le Pape! Vive le Pape! Saint-Père nous t'aimons! Jésus ne peut refuser le Salut à qui aime le Saint-Père. Par contre, à qui ne l'aime pas, c'est comme un chameau par le trou d'une aiguille! Oui, l'amour du Saint-Père couvre la multitude des péchés.

@La fine pointe de la foi catholique, c'est l'attachement au Saint-Père. D'abord théologique, cet amour peut devenir affectif, comme on aime le papa de sa grande famille.

@Le Pape est un aspirateur à illusion. D'un coup tu sais que Dieu est sur la terre. Tu n'as plus besoin d'aller le chercher dans le ciel, là où il y a plein d'illusion.

@La sainte Liturgie de l'Eglise est le juste niveau de la piété, là où on peut appréhende Dieu autant que possible, moyennant la foi. Au dessus c'est l'exaltation, au dessous la sécularisation.

@Nous devons voir l'Eglise comme institution divine et médiatrice de Salut, tout recevoir de Dieu par elle et tout lui rendre par elle. C'est à ce prix que nous pourrons dire catholiques. Comme Jésus fait avec elle une seul chair, faisons avec elle une seule chair.

@Dans sa froide banalité, la sainte messe est l'acte mystique par excellence, et c'est la foi qui, dans le premier aspect, nous fait discerner le second. Voici comment le Saint-Esprit parle, dans un psaume, de ces deux dimensions de la sainte messe. La première: "le Seigneur jette à poignée des glaçons, devant ce froid qui pourrait tenir?", et le second: "il envoie sa parole survient le dégel, il répand son souffle les eaux coulent".

Oui c'est cela le catholicisme: toute la plus haute métaphysique dans une bouchée de pain

@L'Eglise est dite catholique, c'est à dire universelle, parce que telle est la situation de son univers spirituel. En elle coexistent en effet des réalités apparement contradictoires: institution et inspiration, autorité et charisme, humilité et grandeur etc. Le Saint-Esprit en parle en ces termes dans une prophétie: "le loup et l'agneau paitront ensemble, la vache et l'ourse auront même gîte". La seule réalité que l'Eglise rejette hors de ses frontières, c'est le mensonge.

L'Eglise est le sac du bon Dieu. Le Seigneur répand son souffle sur la terre, et tout ce qu'il produit, il entend le rentrer dans son sac. Pour véritablement "rendre à Dieu ce qui est à Dieu", il faut l'incorporer à l'Eglise. Tout le bien du monde vient de Dieu en passant mystérieusement par l'Eglise, et tend à revenir à lui en s'incorporant institutionellement à elle. Il ne suffit donc pas d'être bon, il faut l'être dans l'Eglise, et devenir parfait. "Si tu veux être parfait va, vends tes bonnes oeuvres, donne les aux pauvres en foi, et suis moi. Où donc Seigneur? Là où j'habite, dans ma sainte demeure, dans mon unique Eglise".

@Le Seigneur dit, en parlant des enfants: "le royaume des cieux appartient à ceux qui leur ressemblent". Or, qui est plus un enfant que Jean-Baptiste qui, dans le ventre de sa mère Elisabeth, trésaillait de joie à la voix de Marie? C'est lui même qui, dans la force de l'âge, portera encore le témoignage de sa joie au sujet d'une autre voix: "l'épouse appartient à l'époux, mais l'ami de l'époux est ravi de joie à la voix de l'époux". Qui est cet ami sinon cet autre Jean, appelé le disciple bien aimé qui, au pied de la croix entendit cette déclaration venant de l'époux: "voici ta mère"?

Oui, il est important de considérer que le même Jean-Baptiste trésaillit de la même joie à l'audition des voix de Marie et de Jésus. Cela signifie que les deux voix se confondent en un seul témoignage, par la volonté de Dieu. Et pourquoi le Christ appelle t-il Jean le plus grand des enfants de femmes? Parce qu'à la visitation, il fut manifesté qu'il était fils de deux mères: Elisabeth selon la chair et Marie selon l'esprit, Israël et l'Eglise.

 @ Les réalités purement humaines passent. Seule la foi peut constituer dans nos vies un fil rouge courant tout au long de la trame, jusqu'au bout et au delà. Ce que je voudrais dans la vie c'est propager ma religion comme on propage un virus, pour injecter la vie dans les âmes. Je voudrais devenir capable de faire passer ma religion de mon âme dans une autre âme.

Ce que je voudrais ce n'est pas évangéliser mais écclesialiser, romaniser, apporter de nouveaux enfants au pape. Oui, je voudrais propager l'Eglise.

@Joie des corps, et du rassemblement des corps. Joie de se tenir ensemble dans un même endroit, tout simplement en présence les uns des autres. C'est le fondement, la base, le sol de l'amour. Le psaume dit "qu'il est bon pour des frères d'habiter ensemble". Il ne dit pas "de discuter ensemble". Pratiquer la religion chrétienne, c'est se mettre en présence du corps de Dieu, et ça donne de la joie.

Dieu et la religion catholique se confondent. Pratiquer la religion catholique, c'est se tenir en présence de Dieu, le Verbe incarné. Reste à laisser son influence nous influencer.

 

La preuve que Dieu et la religion catholique c'est tout UN et que l'un se laisse voir à travers l'autre, c'est que la vie dans les ordres contemplatifs se résume à peu prés à pratiquer la religion. Ceux qui veulent contempler Dieu sérieusement le contemplent à travers la liturgie. C'est ce qui différencie un religieux contemplatif d'un doux réveur.

 

Le Pape n'est pas tant notre cher spirituel que le GARDIEN de notre chef spirituel: le Christ vivant et agissant dans la Foi catholique, qui est la Parole de Dieu. Le saint-Père est le gardien de la source.

 

J'applique mon esprit à la contemplation de mon objet de contemplation, qui est la religion catholique, et alors je réalise son pouvoir inouï de réaliser la communion, en quoi consiste son pouvoir de Salut, comme deux bras que je voudrais enfiler pour saisir l'univers et le sortir de la fange de perdition.

 

J'intitule le Pape "gardien de la source". La source? Oui, la doctrine de l'Eglise, doctrine de Vie, sortie de Dieu, si chargée de pouvoir créateur qu'elle est capable d'engendrer l'Objet-miracle: le Pain de Vie, qui donne vie au Peuple, le peuple de Dieu qui, dans ses membres vivants, devient le peuple de Vie sur la terre. Et tout cela vient de la source sacrée, que le saint-père garde des impuretées mortelles qui pourraient contaminer tout le corps.

 

Par l'Incarnation, Dieu est venu habiter les liturgies d'Israël pour donner au monde une religion vraiment vivifiante, un culte vraiment sanctifiant.

 

Preuve que la doctrine catholique est véritablement la Parole de Dieu: dans le catholicisme, la doctrine et le peuple que y adhère sont intimement et organiquement liés. C'est ainsi que l'on peut dire que la doctrine catholique est le Verbe incarné, et cela se vérifie magnifiquement à la sainte messe, ou la doctrine catholique se déploie dans toute sa gloire divine.

 

Hors du flacon sacramentel de l'Eglise-institution et de sa doctrine (les deux font une seule réalité), la dévotion chrétienne est un parfum qui se répand: l'odeur peut être trop forte et quoiqu'il en soit elle est vite éventée.

 

Négliger un petit article de la doctrine, ce n'est pas plus grave que de laisser une petite fenêtre ouverte quand dehors il fait un froid de canard.

 

Il faut bien respecter le principe de liberté de conscience pour que notre désir légitime d'unité dans la Foi catholique ne devienne pas oppressif pour ceux que nous aimons et qui n'en sont pas encore là. Mais il faut bien garder la Foi pour que ce même désir d'unité, placé un peu moins haut dans l'exigence de vérité, ne nous fasse abandonner les morceaux les plus savoureux de la Foi catholique. En effet, il est à craindre que certains considèrent le dialogue inter-religieux comme une démarche consistant à abattre les murs de préjugés qui nous séparent, ces murs étant en fait les dogmes essentiels de notre Foi.

 

Quel est l'argument ultime de la vérité de l'Eglise? Le simple fait de son existence.

En effet on pourrait, sans aborder la théologie, discuter de cette question: est ce que oui ou non l'Eglise catholique romaine est le plus grand "Existant" de la terre? Est il un peuple tel que ce peuple, une nation telle que cette grande nation? Est il un être vivant, une entité vivante telle que celle là? Il me semble qu'une telle question doive aboutir à cette réponse: non, cette entité est unique dans sa forme et dans son degré d'existence, dans sa vitalité.

 

Si la liturgie a une vertu curative, c'est à cause de sa justice même. Elle est fille de la foi et de la raison, de la réflexion et de la Révélation, ouvrage commun de Dieu et des hommes. Parce qu'elle est juste, elle justifie. Parce qu'elle est saine elle guérit, et en tout cela ouvre la voie à la sanctification, œuvre très divine du Saint-Sacrement.

 

Finalement, il est clair que la caractéristique première et essentielle du croyant, c'est de pratiquer la religion et non pas, comme certains voudraient le faire croire, d'accomplir des œuvres de charité. D'ailleurs, les bonnes œuvres que l'on s'attribut à soi même nous seront à charge plutôt qu'à crédit au jour du Jugement. Les vraies bonnes œuvres sont celles que l'on accomplit sous l'inspiration de la Grâce que nous recevons dans la pratique religieuse, prière et sacrements, et que nous revendiquons comme telles, avec l'esprit du serviteur quelconque. On ne mérite pas le Ciel par ses œuvres, on le reçoit par grâce, et on reçoit la grâce dans la pratique religieuse. Il ne s'agit pas d'accomplir n'importe quelles œuvres mais de pratiquer celles que Dieu a préparées pour nous par avance et qu'il nous présente par l'effet de sa Providence, non parce qu'il en a besoin mais pour nous en récompenser.

 

Tout s'éclaire pour moi et se met en place: le culte avant les œuvres, le Foi avant les sentiments, l'objectivité avant la subjectivité. Car le culte humilie les œuvres, la Foi purifie les sentiments, l'objectivité stabilise la subjectivité.

 

Pourquoi les hommes restent ils dans l'erreur, n'accédant pas à la plénitude de la vérité qui est la Foi catholique? Parce qu'ils s'écoutent  les uns les autres, au lieu d'écouter Dieu. Pourquoi font ils cela? Par amour de la superbe. Ils n'écoutent pas Dieu parce que Dieu est trop humble, plus humble qu'eux même et leurs semblables. Dieu et l'Eglise c'est tout un.

 

L'Eglise catholique romaine est le seul ETAT NATION SPIRITUEL de l'univers. Etat-nation parce qu'elle est structurée jusqu'en haut, hierachisée et centralisée géographiquement et institutionnellement. Spirituel parce qu'elle est toute entière consacrée à l'Esprit. Il y a différents Etats-nations temporels (France, Etats-Unis) et différentes nations spirituelles (Islam, orthodoxie, protestantisme, toutes les religions), mais d'Etat-nation spirituel il n'y en a qu'un, et cette singularité même témoigne de se vérité. En effet, ce qui procède du Dieu unique ne peut etre qu'unique. Il n'y a qu'un seul Dieu et un seul Verbe, un seul corps du Verbe et une seule Eglise qui est ce corps, visible et permanente comme doit l'être un corps.  Pour l'Eglise, le simple fait de son existence est donc le gage unique et cartésien de sa propre vérité.

 

Le monde écoutera plutôt un théologien indépendant qu'un autre qui se déclare soumis à la discipline de l'Eglise. Un Pape ne sera pas considéré par le monde comme un théologien crédible car on dira "c'est un pape, il prêche pour sa chapelle, il répète la tradition de son Eglise, il ne pense pas par lui même, il n'est pas objectif". Or, l'Eglise est le seul théologien digne de foi. Plus: elle EST elle même la juste théologie, car toute théologie droite mène à elle.

 

Il est vrai que pour celui qui, par amour de la vérité, veut gravir le ciel et acquérir la connaissance de Dieu, il est important de garder les pieds sur terre, de rester ancré dans le réel, qui est le "milieu" de Dieu. Mais il est érroné de penser que pour cela il soit nécéssaire de garder un lien avec le monde profane. En effet, cela reviendrait à dire que c'est le monde profane qui est réel, donc qu'en lui est la vérité. Or, ce n'est pas le monde profane qui est réel mais l'Eglise. Si le monde profane comporte une part de réalité, l'Eglise en contient la plénitude, puisqu'elle unit la réalité du ciel et celle de la terre. La communion avec l'Eglise, par sa liturgie et sa discipline, porte donc la piété à son plus haut degré de réalisme.

 

L'Eglise n'a rien d'autre à annoncer qu'elle même, inlassablement. C'est pourquoi la théologie, tout comme la prière, est essentiellement répétition. L'Eglise est le chemin, la vérité et la vie, car Dieu et l'Eglise, c'est tout un.

 

Evangéliser= s'éfforcer d'amener les autres à recevoir dans l'esprit la doctrine de l'Eglise et sa liturgie, dans le cœur l'amour du pape et dans le corps la sainte Eucharistie, les trois blancheurs en lesquelles consiste la présence du Seigneur dans notre réalité présente.

 

Ce n'est pas tant la souffrance qui conduit à la rédemption mais la Croix, et la Croix consiste principalement à reconnaître Dieu dans un homme recouvert de plaies et dans une Eglise recouverte de péchés.

La croix, c'est de reconnaître Dieu dans l'Eglise catholique et lourde.

 

"Mon joug est léger" comme une petite hostie. "Mon joug est facile à porter", comme un cède du Liban pour qui est investit de la force du bulldozer.

 

La sainte Bible est la Parole de Dieu en tant qu'elle est écrite. Il existe entre elle et l'Eglise un rapport qui n'est pas de subordination mais de complicité. La sainte Bible est sortie du ventre de l'Eglise (et d'Israël son précurseur, dont elle est l'accomplissement) et repose sur son sein, entretenant avec elle un dialogue fécond d'où ressortent les dogmes proposés à notre foi. Il n'a jamais été question pour la Bible d'être "collée" à sa lettre et arrachée aux bras de sa mère. Ceci est une "tradition" inaugurée par Martin Luther au XVIème siècle, qui marque la naissance d'une religion nouvelle.

 

De savoir que l'être le plus glorieux du monde est une petite hostie, ça aide à ne pas céder à la fascination du pouvoir, au culte de la force.

 

La ferveur spirituelle doit se traduire par un culte à la Vérité lequel, à mon avis, conduit à l'embrasement d'amour envers l'Eglise romaine telle qu'elle est, avec ses institutions et ses dogmes. Il semble que l'Eglise est remplie de novateurs, de reformateurs et d'opportunistes, qui profitent de sa catholicité sans observer la discipline qui découle de son apostolicité, de son unité et de sa sainteté. Le dogme est immuable parce qu'il est parfait. Il est la Parole de Dieu. Il peut être développé mais non pas changé. 

 

La liste des ennemis grandit avec la passion de la vérité.

 

"Jérusalem, Jérusalem, combien de fois j'ai voulu te rassembler comme une poule rassemble ses poussins". Est ce qu'une poule rassemble ses poussins autour d'un Autel?

 

On dit que l'Eglise est le peuple de Dieu. Il me semble que cette expression est insuffisante. L'Eglise est le PEUPLE DIVIN, le PEUPLE-DIEU, car elle est le peuple oint, le peuple messie, le Christ, le Fils de Dieu. Je suis sur que nous avons tous ensemble un réel pouvoir d'exorcisme et de guérison, comme Jésus, mais ce que faisait Jésus en un laps de temps très court nous le faisons en une période de temps plus longue, si bien que le miracle a bien lieu, mais il est moins visible.

 

La vérité est notre rempart, la sincérité est son assise et la franchise ses muraille. La vérité est notre bélier, notre arme de combat, le sceptre de notre force. N'oublions pas que nous sommes en guerre contre le père du mensonge.

 

La parole est pleine de danger, le silence un refuge assuré. Le silence est capable de parer de noblesse et de beauté même la médiocrité bourgeoise. Avec le silence, on peut réussir à cohabiter avec toutes sortes de gens sans se disputer, à faire face à toutes sortes de situations relationnelles, même périlleuses. La garde du silence, c'est notre clôture portative.

 

On aime l'Eglise en aimant sa Foi. En effet, l'Epouse du Seigneur peut dire comme lui "celui qui m'aime gardera ma parole".

Quand on ne garde pas la parole de l'Eglise, on n'aime pas l'Eglise en tant que telle, mais seulement certains de ses attributs. On a une relation interessée.

 

Ce n'est que lorsqu'on est en communion avec toute l'Eglise que l'Esprit-Saint nous investit véritablement et nous donne notre direction, notre dynamisme et notre puissance spirituelle particulière, en tant que membre du Corps mystique de Jésus-Christ, en union et selon les besoins de celui ci. Cette direction, ce dynamisme et cette puissance nous ne les sentons pas car cela serait inutile au Corps et néfaste pour notre humilité, et parce que l'Esprit agit avec finesse et discrétion, mais ils sont bien là: nous sommes investis de la force divine de l'Eglise, supérieure à la mort, pour participer à l'œuvre de Dieu dans le monde.

Oui, nous sommes des PUISSANCES DE DIEU pour maintenir, la présence de la BANALITE dans le monde, car c'est dans cette banalité, librement consentie au sein d'un monde où chacun cherche à se démarquer, que réside le royaume de Dieu. C'est en elle que nous devenons enfants de Marie, la toute-sainte-toute-banale.

Oui, mettons notre orgueil dans notre banalité.

 

La sainteté de Marie consistait à être comme tout le monde, alors qu'elle aurait pu les subjuguer tous. A l'instar de Dieu, Marie manifeste la plénitude de sa force en la maîtrisant.

 

(Si on veut être heureux dans nos relations avec les autres, il me semble indispensable d'accepter deux choses: l'austérité, voire l'ennui, et l'incompréhension.

Y a t-il une vie possible sans spiritualité, et y a t-il une spiritualité possible sans désert)

 

La psalmodie est ce qui convient au cœur de l'homme. Elle lui donne sa juste place parmi les animaux du désert.

 

Il y a deux manière de sortir du monde: moine ou punk.

La première manière nous fait sortir par le haut, la seconde par le bas. La première nous conduit à la supra-civilisation, qui est le royaume de Dieu et l'Eglise, la seconde à l'infra-civilisation, qui est l'anarchie, la jungle et la bestialité.

Il y en a peut être qui choisissent la voie punk parce qu'ils ne connaissent pas la voie moine. C'est pourquoi il faut évangéliser.

De même, il y a deux folies qui font sortir du monde: la folie pathologique et la folie de la croix. La première coute cher à la sécu, la seconde consiste à reconnaître la sainteté de Dieu dans l'Eglise malgré le manteau de péché qui la recouvre, et à demeurer constamment à ses pieds, par la pratique de sa liturgie.

Pour les moines en herbe, on préconise le rosaire. On peut utilement s'aider d'un métronome pour le réciter en cadence, ou encore de la trotteuse d'une montre à aiguille. C'est barbare, comme une semelle orthopédique ou un appareil dentaire.  L'essentiel, c'est que ça marche. Avec ça on redresse son esprit et l'oriente vers son Créateur et Père, et si on trouve cela on trouve le plus grand trésor de sa vie. En effet, qui pourra nous séparer de la dévotion qui est dans le rosaire?  Ni la mort, ni la vie, ni les puissances d'en haut, ni les puissances d'en bas. Nous l'avons déjà dit: le rosaire est une arme de dévotion massive. Avec vingt grammes de matière dans la main, on accapare le ciel.

 

La vie est un train qui bouge et qui secoue. Mon esprit s'accroche à la parole de Dieu comme à une poignée.

 

Quand il est écrit que Dieu fit le couple homme-femme à son image, ça veut dire qu'il a fait la famille à son image, puisque normalement l'un ne va pas sans l'autre. Il y a quelque chose de très individualiste à dire que nous devons témoigner pour Dieu par notre comportement personnel. Ce sont nos communautés qui témoignent de Dieu: familles stables et unies, communautés religieuses, et par dessus tout l'Eglise, qui est la famille des familles. Pour témoigner de Dieu, il faut montrer l'Eglise.

 

Raz du flot d'infos confuses, je ne veux connaître que le Saint-Sacrement et sa robe, la liturgie, pour une simplification radicale de mon être, seule capable de me faire traverser la grande tribulation à venir.

Le Saint-Sacrement de l'Eglise est ce à quoi je rattache ma vie. Il est le cœur palpitant de l'Eglise, cœur de l'univers, autour duquel volent les anges, et que Dieu lui même regarde avec convoitise. Cœur à portée, à portée de paroisse, à portée de tabernacle.

Non, je n'entends pas être justifié et sauvé par mes œuvres mais uniquement par la grâce du Saint-Sacrement. Que le Saint-Sacrement vive et agisse en nous! Puisque pour notre dignité, le Saint-Sacrement veut que nous collaborions à notre salut, il nous donnera des œuvres à accomplir, petites ou grandes, avec la force pour les accomplir. Que la volonté du Saint-Sacrement soit faite sur la terre comme au ciel, et que sa force nous accompagne!

Dans le Saint-Sacrement, il y a les entrailles de l'Eglise. Par la communion, ces entrailles se déversent dans les notres. C'est un cœur à cœur, un ventre à ventre: nous ne faisons qu'une seule chair avec l'Eglise, et avec Dieu. Comment ne nous sauverait il pas, indépendamment de nos œuvres, lui qui est la sauveur de son propre corps? Par la vertu de ce Sacrement, nous devenons des pièces détachées de Dieu.

 

Dans le vaste champs de la pensée humaine, la doctrine catholique est une zone spirituelle restreinte, de même que dans le vaste espace du monde, le jardin d'Eden était une zone géographique restreinte. Pourtant, c'est là que Dieu établit l'homme et la femme. C'est là qu'il faut demeurer si l'on veut rester vivant, en présence du Seigneur. L'arbre de vie, c'est la hiérarchie sacerdotale. L'arbre de la connaissance du bien et du mal, c'est la "libre" pensée. Ce n'est pas en pensant ce qu'on veut qu'on est libre, mais en pensant comme Dieu, selon la vérité.

De même qu'Adam avait reçu le commandement de cultiver le jardin, nous devons cultiver la doctrine catholique. Cela signifie que nous devons appliquer notre intelligence aux réalités de la Foi, MAIS TOUJOURS EN DEMEURANT A L'INTERIEUR DES LIMITES FIXEES PAR LA TRADITION CATHOLIQUE, sous peine de sortir du paradis et de mourir spirituellement. C'est ce qu'on fait tous les docteurs de l'Eglise, qui ne manquaient pourtant ni d'intelligence, ni de cœur, ni de caractère.

 

L'état de nature est foncièrement insatisfaisante et appelle à être dépassée. Il y a deux voies pour y arriver: le spirituel ou le virtuel, le surnaturel ou le contre-naturel, l'accomplissement ou l'abolition, Dieu ou le diable.

 

Evangéliser, c'est attirer les gens à la Messe. Heureux l'homme qui attache sa vie à la Messe! Désormais c'est clair: si quelqu'un m'interroge sur le Christ, je ne bredouillerai plus un message confus, abstrait et plein de bons sentiments, je lui dirai "viens à la messe". S'il trouve cela ennuyeux, rébarbatif, pas à son goût, c'est son problème, pas le mien. Moi je continuerai à aller à la Messe et à en faire la discipline de ma vie.

Tous les mystère de la Foi sont contenus dans la sainte Messe, et en même temps convergent vers elle. La sainte Messe est à la fois la graine et le fruit de la religion chrétienne, qui est la Parole vivante de Dieu, et tout cela sous un aspect des plus rébarbatifs, comme la manne du désert.

Que la puissance de la sainte Messe nous accompagne!

 

Eucharistie, ma vie, qu'elle aimante mon cœur, maintenant et à jamais!

Il y a beaucoup d'opinions qui circulent, de mouvements d'idées, de courants de pensée, il y a une seule Vérité immuable, simple et silencieuse: la sainte Eucharistie. Voici mon credo, voici la force de ma vie. La sainte Eucharistie, Dieu, l'Eglise et la Foi catholique c'est tout Un.

 

 

 

 

Il ne faut pas dire" les choses vont mal parce que ceci ou cela", il faut dire "les choses vont mal parce que la vanité domine sur nous". Il ne faut pas dire non plus "les choses iront mieux quand ceci ou cela", il faut dire "les choses irons mieux quand nous laisseront plus de place à la vérité dans nos vies". Au final il y a deux forces en lutte dans le monde: la vérité et la vanité. La vérité triomphera mais avant, il y aura un déchainement de la vanité. La vérité c'est le Christ qui vit dans l'Eglise et que l'on rencontre dans la sainte Messe.

 

Les objets de la Foi apportent la Grâce, les objets du monde apportent la disgrâce. Notre salut dépend du temps que nous passons à regarder les uns ou les autres.

 

 

ROMA AMOR

Le problème de l'Eglise aujourd'hui c'est que nombre de ses enfants sont en rupture spirituelle, si ce n'est formelle, avec Rome. De ce fait il sont comme des sarments séparés de la vigne et on peut leur appliquer cette parole "sans moi vous ne pouvez rien faire". Sans Rome on ne peut rien faire. Comme le fils prodigue, on dissipe le trésor spirituel de l'Eglise avec des "filles", c'est à dire toute les mouvances spirituelles libérales qui, telles des loups déguisés en agneau, véhiculent sous couver de tolérance un relativisme subversif.

Porter la Parole de Dieu avec un esprit relativiste à des personnes qui ont un esprit relativiste, c'est comme faire des bulles de savon sur la mer. C'est le diocèse de Rome et son évêque qui font sortir la foi chrétienne de l'ornière relativiste. C'est pourquoi les efforts d'évangélisation semblent porter peu de fruits: on annonce l'Evangile mais on n'annonce pas Rome. C'est inutile: sans Rome on ne peut rien faire! Avant toute chose il faut combattre le relativisme et la meilleure arme pour cela, peut être la seule, c'est Rome et son Pape.

 

Il n'y a pas d'Eglise pré ou post conciliaire. Il y a l'Eglise de tous les conciles, rassemblée depuis toujours et jusqu'à la fin des temps autour des évêques en communion avec le Pape, et une autre qui n'est occupée qu'à s'autodétruire, en pensant que c'est dans "l'esprit de Vatican II" d'agir ainsi. Cela n'est pas l'Eglise, c'est l'écho persistant d'une fausse note, ou l'odeur qui reste après un mauvais gaz.

 

La force des croyants, c'est la communauté. Nous devons cultiver et affirmer notre fierté d'appartenir au Pape et à son Eglise.

J'ai une dévotion pour l'anneau du Saint-Père, et pour sa croix pectorale également.

 

L'Amour pousse sur le terrain de la liturgie comme la vigne sur le terroir bordelais. Nous sommes un peuple qui fait Messe.

L'Amour est de la Messe, et pour la Messe.

Oui, nous somme un peuple pour la Messe. On ne dira jamais assez que l'Histoire du Salut s'accomplit dans la sainte Messe, que si Jésus est venu, c'est principalement pour nous apporter la Messe. Source et sommet, alpha et oméga de la vie chrétienne, seule vie vraiment humaine.

Les musulmans on la Salat, nous avons la sainte-Messe.

 

Les rites religieux, c'est ce qui nous rattache à la terre, nous donne notre juste place parmi les animaux: les rois des animaux. Nous, les chrétiens, en tant que peuple, notre force, c'est le Sacerdoce. Nous somme un peuple sacerdotal, cela se voit à la sainte Messe. Dieu a fait de nous un peuple de prêtres, un peuple-prêtre, lui offrant la seule offrande digne de lui: la sainte Eucharistie.

La Messe est un sacrifice de propitiation et d'alliance, c'est pourquoi nous sommes prêtres, nous tous qui y participont. La Messe est le roi des rituels, faisant de nous les rois des religions et les rois des animaux, c'est pourquoi nous sommes rois. La Messe annonce la Foi chrétienne, les choses passées et à venir, c'est pourquoi nous sommes prophètes. C'est donc dans la Messe que l'expression "prêtre, prophète et roi" prend tout son sens.

 

Je professe que l'homme ne peut plus comprendre sa propre nature quand il cesse de rendre un culte à Dieu.

 

Evangéliser, c'est proposer un mode de vie particulier, une philosophie: un mode de vie sacerdotal, un peu, beaucoup, à la folie sacercotal.

 

La Foi ne fait pas individuellement de nous des hommes meilleurs que les autres, mais elle nous agrège à une communauté meilleure que les autres: l'Eglise. Meilleure non pas du fait de sa propre gloire, mais parce qu'elle est unie à Dieu et n'existe que pour lui.

 

J'ai un peu faim d'Eucharistie: manger l'Eglise, manger la Vérité, manger l'Eternité, ce qui est, qui était et sera. L'Eucharistie, c'est le roc de l'Eglise. On ne peut comprendre l'une sans l'autre. A cause d'elle, il est impossible de dire que l'Eglise est une communauté comme les autres. On n'a qu'une alternative: la foi ou le refus. L'Eucharistie est le signe de contradiction caché dans les replis de l'Eglise. Elle est là, glorieuse dans son humilité, et personne ne la voit, personne ne la considère. 

 

L'Eglise est le roi des animaux. Aller directement à Dieu par l'Eglise, sans passer par la case "monde".

 

Je crois et me soumet au Dieu du Vatican.

 

L'expression publique de la Foi constituera toujours une atteinte au droit de mépriser Dieu sans éprouver de remord de conscience, une violation du droit à demeurer aveugle et inconscient, à ne pas se poser de questions, à demeurer dans l'autosatisfaction, à jouir de la vie présente sans se préoccuper de la vie future, à ne pas être interpellé du tout dans sa conscience.

 

Je ne comprends pas comment tant de chrétiens arrivent à séparer le Christ et l'Eglise, et à se contenter d'une conception si abstraite du  Seigneur. Sans l'Eglise, le Christ n'est qu'un souvenir qui s'évanouit dans la nuit. Certes, il y a la Grâce, mais sans l'Eglise, elle est comme un oiseau planant sur les eaux sans nul part où se poser. Sans l'Eglise, l'Esprit-Saint n'a pas une pierre où poser sa tête, c'est à dire le Christ. Il reste au ciel, sans corps pour agir, impuissant. La grâce sans l'Eglise, c'est comme la Loi sans Israël.

 

L'esprit faut qui est dans le monde a trois manière de s'opposer au royaume de Dieu. Le premier c'est la GUERRE OUVERTE: communisme, nationalisme, islamisme, qui professent la haine de l'Eglise et la combattent ouvertement par la violence spirituelle et physique. La seconde c'est la GUERILLA: petites sectes fondamentalistes qui grignotent l'Eglise par la diffusion de contre-vérités et la conversion de ses enfants. La troisième manière, c'est le SABOTAGE. Il s'agit ici non plus de contredire la vérité mais de la brouiller, en remplaçant le PRECIS par le VAGUE. Ce n'est pas la nuit mais le crépuscule, pas la ténèbre mais la pénombre, pas le mensonge mais la confusion. Ainsi, l'Eglise n'est pas dans l'impossibilité de travailler, mais elle ne peut pas le faire avec efficacité.

C'est ainsi par exemple qu'on remplace le dialogue œcuménique, qui exige méthode et rigueur, par le relativisme, où tout est mis sur un pied d'égalité parce qu'il n'y a plus de modèle, où plus personne ne se sent égaré parce qu'il n'y a plus de direction. La nuit, tous les chats sont gris.

 

Le saint-père, c'est la chose la plus précieuse de la terre, comme la prunelle des yeux du monde. Il n'est pas seulement le gardien des clés du ciel, il EST la clé. En effet, il suffit de l'aimer pour être sauvé. Car l'aimer c'est aimer l'Eglise, aimer l'Eglise c'est aimer le Christ, aimer le Christ, c'est aimer celui qui l'a envoyé, le Père. Même l'archange Michel, et même la Vierge Marie lui sont soumis.

Dans l'Eucharistie, avant de voir le corps de Jésus je vois l'Eglise, et donc le Pape. Dans l'Eucharistie, je reçois le corps du pape. En révérant le pape, moi qui suis le plus ordinaire des laïcs, lui qui est le plus unique des chrétiens, mon amour traverse l'Eglise toute entière.

Si on regarde la croix, on voit que la branche verticale est plus grande que la branche horizontale. Sur l'horizontale il y a les bras, pour embrasser le monde, mais sur la verticale, il y a les jambes, les reins, les entrailles, le cœur et la tête. Les prêtres sont plus importants que les laïcs. D'ailleurs saint Paul le dit: le premier don que le Christ a fait aux hommes, ce sont les apôtres.

Il est très parlant d'identifier le corps des laïcs à Marie et le corps des clercs au Père. Les deux vont ensemble, comme un couple inséparable, mais la gloire de Marie est de s'effacer devant le Père, à qui appartient l'autorité. Les laïcs peuvent certes gagner en influence et en activité, mais en aucun cas ils ne doivent usurper l'autorité des clercs. Sinon, l'harmonie est brisée.

 

L'unité du Pain vient de l'unité de l'Autel qui vient de l'unité de la Foi, gardée par l'Autorité ecclésiastique, le tout au service de l'unité de l'Eglise. Je répète donc qu'il est illégitime de prendre le Pain de l'Autel quand on ne garde pas l'intégralité de la Foi et qu'on manifeste du dédain envers l'autorité ecclésiastique, et qu'il est légitime de se plaindre de cela.

 

Toute la spiritualité d'un catholique consiste à se tenir le plus constamment et étroitement possible en communion avec l'Eglise. La source et le sommet de cette communion c'est la réception de la sainte hostie. Etre en communion avec l'Eglise, c'est l'être avec Dieu, et les deux forment une seule et même démarche. Il faut tenir les deux ensemble pour que notre communion avec Dieu ne dérive pas vers la fantaisie. Les vecteurs de l'union l'Eglise sont les trois blancheurs: Eucharistie, qui est le Seigneur lui même, Marie, qui est la figure de l'Eglise du ciel, et le Pape, qui est la figure de l'Eglise de la terre. 

Il faut rendre un culte à Dieu. Le culte est il un service que nous rendons à Dieu? Non, mais c'est un service que nous rendons à nous même. Il consiste à obéir à cette parole: "ouvre la bouche et moi je l'emplirai". Si nous savions! Notre vie est faite pour ce culte de Dieu. En dehors de cela nous faisons n'importe quoi et ça nous rend malheureux. Nous sommes prêtres par nature.

 

Vivent les prêtres, nos nourriciers, nos balises, nos calorifère et nos refuges.

 

La religion catholique est la seule où on peut discuter à fond, car l'édifice spirituel y est d'une cohésion infaillible qui n'a rien à craindre de l'examen s'il est vraiment basé sur la raison! Dans le catholicisme, il n'y a rien à cacher. Il y a du mystère, mais pas de dissimulation.

 

Dans le monde, on met toutes ses qualités à l'extérieur et ses défauts à l'intérieur pour attirer la louange des hommes. Dans l'Eglise, il faut mettre ses défauts à l'extérieur et ses qualités à l'intérieur pour attirer la louange de Dieu.

 

Marie-Eglise, mère de Jésus-Sacrement, refuge contre toute hérésie: sous l'abris de ta liturgie nous abritons nos esprits, sainte mère de Dieu. Ne méprise pas nos prière quand nous sommes dans l'épreuve mais de tout danger délivre nous toujours, Vierge bienheureuse, Vierge glorieuse.

 

Il ne sert à rien de critiquer l'Eglise à cause du péché de surface qu'elle présente, en méconnaissant se sainteté essentielle, qui est celle là même du Christ. Critiquer l'Eglise, c'est critiquer le Christ sur la croix à cause de la puanteur de ses plaies. Il est vain et destructeur de critiquer ainsi l'Eglise, car c'est la seule que nous ayons, c'est la porte du Ciel et la maison de Dieu. En s'arrêtant à la pollution qui noirçit l'extérieur de ses murs, on néglige d'y entrer (on y entre par la Foi), pour y rencontrer Celui qui l'habite, le Saint d'Israël, le Père trinitaire, et contempler sa beauté. Avec une telle disposition d'esprit, au jour du Jugement, on n'aura que ses pauvres œuvres à offrir au Seigneur. Que vaudront elle face à l'incrédulité qui habite vos cœurs avec ses effets destructeurs? Moi je veux me présenter devant lui les mains vides mais le cœur plein de foi, c'est à dire d'adhésion à la Foi catholique romaine, justifié non par mes œuvres mais par cette Foi. Convertissons nous, et croyons à l'Evangile!

Si nous sommes attachés à l'Eglise-institution, ce n'est pas par disposition particulière de l'esprit, goût de l'ordre, de la puissance ou de l'obéissance servile, mais parce que nous croyons qu'ELLE FAIT PARTIE INTEGRANTE DE LA VERITE QUI SAUVE, révélée par l'Evangile, qu'elle est lourde et contraignante au Royaume de Dieu et pourtant indispensable, comme le corps l'est à l'esprit, le squelette au corps, le noyau au fruit, ou le véhicule au voyage.

L'Eglise est le corps de Jésus-Christ, mais étendu et amplifié à l'échelle du monde, à l'échelle catholique. Elle est le fruit de la seconde phase de l'Incarnation, qui développe toute la grandeur de son mystère. Elle est ce même corps du Christ par lequel, aux jours de sa vie mortelle, il pouvait connaître la fatigue et s'asseoir au bord d'un puit, le sommeil et s'endormir à l'arrière d'une barque, la faim et vouloir cueillir des figues sur un arbre stérile, manger avec les pécheurs, être traité de glouton et de buveur, bousculé par la foule en colère et finalement arrêté, lié de cordes, torturé et exécuté le troisième jour. Par ce corps aussi il a pu parler aux hommes sans les effrayer ni les tuer, embrasser les petits enfants et réaliser de nombreux miracles dans la sphère du corps.

Ceux qui ne reconnaissent pas Dieu dans l'Eglise-institution, comment l'auraient ils reconnu dans l'homme Jésus? 

La philosophie moderne est la gesticulation de l'esprit humain qui, ayant lâché le dogme chrétien, cherche désespérement quelque branche pour freiner sa chute dans le néant.

5 décembre 2012

Sur la Liturgie

@La Liturgie de mère Eglise nous apprend à vaincre la mort. Comme on combat l'hiver avec les illuminations de Noël, on combat la mort spirituelle avec la Liturgie.

@ Je trouve que la Liturgie est la première chose qu'on devrait apprendre aux gamins à l'école, car elle est la seule connaissance qui soit vraiment utile, pour peu qu'on mette en pratique ce qu'on y entend.

 

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28 novembre 2012

Sur l'amour.

Nous sommes les uns pour les autres la seule chance de réussir sa vie et d'obtenir le bonheur dans ce monde et dans l'autre. Les autres pistes qu'on nous propose sont des fausses pistes. Si nous avions bien conscience de cel nous serions beaucoup plus attentifs à nos amitiés, et ne négligerions pas les secours de Jésus-assistance, dépannage 24h/24.

Qu'est ce que le fameux "nom de Dieu" si ce n'est AMOUR?  Or, il est clair que des personnes passent des années, voire toute leur vie, sans jamais prononcer ce mot. Beaucoup même en ont peur. Nous pourrions nous amuser à "tester" notre entourage là dessur: oserez vous le dire?

Oui, identifier le nom de Dieu avec le mot Amour constitue une garantie presque infaillible de ne pas tomber dans l'idôlatrie. Je suis sur qu'en prononçant ce nom souvent, librement et sans complexte, on peut le faire résonner dans des lieux ou des vies où il n'est jamais prononcé. Il m'est arrivé de constater que des personnes sont surprises d'entendre prononcer de nom dans une conversation ordinaire.

@Notre vocation et notre bonheur c'est de contempler Dieu. Or, puisque l'homme est fait à l'image de Dieu, nous pouvons déjà réaliser cette vocation en comtemplant l'homme! J'ai toujours pensé que l'amitié consistait à se tenir côte à côte pour regarder dans la même direction. Aujourd'hui je comprends mon erreur: l'amitié, c'est se tenir face à face pour regarder dans la même direction: le Seigneur. En effet, la direction vers laquelle nous nous tournons, c'est notre projet. Notre projet doit être Dieu. C'est pourquoi c'est en nous tenant face à face que nous regardons ensemble dans la bonne direction.

Oui, il nous faut goûter le simple bonheur d'être en présence les uns des autres. Cela demande de la pauvreté de coeur. Alors on entendra une voix crier dans le désert. Ce sera la voix de l'amour. 

Alors, sans livre, sans manuel, sans discours, nous connaîtrons Dieu, car qui aime est né de Dieu et connaît Dieu.

@Ce que nous devons craindre de Dieu, c'est sa sensibilité. Qui a aimé tendrement sait à quel point l'amour est sensible, facilement blessé par une parole, un geste d'égoïsme, et plus on est proche de la personne, plus notre amour est fragile, comme du verre. L'amour appelle la réciproque, c'est là que tout se joue.

La question, au sujet de notre alliance avec Dieu, n'est pas "est ce que Dieu nous aime?", mais "est ce que nous aimons Dieu?". Or, la réponse honnête à cette question ne peut être que non. C'est pourquoi nous devons sans cesse nous repentir.

Le repentir, sous ses diverses formes, concerne toujours le même péché: nous sommes égoïstes, nous n'aimons pas assez.

Si le pardon de Dieu consistait à ne pas nous chatier et à nous laisser vivre sans nous inquiéter, nous n'aurions rien à craindre. Il serait simple de l'obtenir. Mais le pardon de Dieu consiste à rétablir une alliance de coeur à coeur avec nous. Or, l'amour a ses lois que l'on ne peut apprendre qu'en le vivant nous même. Ceux qui sont présomptueux dans leurs rapports avec Dieu sont des gens qui n'ont pas connu la délicatesse de l'amour tendre et fidèle, qui n'ont pas observé ses réactions et ses coutumes à l'intérieur de leur propre coeur.

Il est plus facile de pardonner à un ennemi qu'à un ami. L'ennemi, on lui pardonne et on le laisse vivre sa vie. Avec l'ami, il faut reconstruire la relation, retrouver la confiance, et cela n'est ni simple ni instantané. 

Il nous faut donc craindre deux choses de Dieu: la délicatesse de son amour et la puissance de sa colère. En ignorant la première de ces réalités, nous nous exposons à connaître la seconde. 

Il faut toujours se repentir devant Dieu de ne pas être à la hauteude son amour, de ne pas lui rendre l'amour qu'il nous donne. Celui qui dit "je n'ai pas péché. J'ai parfaitement répondu à l'amour de Dieu, je lui ai rendu amour pour amour, je ne l'ai pas déçu", celui là est dans le brouillard, il ne sait pas ce qu'il dit. A la limite nous pouvons dire "ma conscience ne m'accuse pas", mais c'est Dieu qui est juge du degré de satisfaction que nous avons apporté à son coeur. 

Offencer Dieu, c'est le décevoir, décevoir son amour, parce que nous sommes tièdes, infidèles, inconstants, égoïstes. 

Dans le coeur de Dieu, nous sommes comme des éléphants dans un magasin de porcelaine. A cause de notre grossièreté et de notre insensibilité, nous brisons des vases sans même nous en appercevoir. C'est parce que le Seigneur est AMOUR qu'il nous faut sans cesse nous repentir. S'il était égoïste comme nous, nous n'aurions pas besoin de le faire, car notre comportement serait accordé au sien. 

 @ A travers toutes les vissicitudes de l'Histoire, une seule phrase porte en elle toute la vérité: aimez vous les uns les autres comme je vous ai aimé.

@ Parfois, on peut avoir l'impression d'aimer tout le monde mais c'est parce que nous n'avons que des relations superficielles avec les gens. Le véritable test, c'est dans les relations régulières et suivies.

@ L'ennui, avec les personnes égoïstes, c'est que si tu leur dis "je t'aime", ils le prennent pour eux au lieu de le prendre pour Dieu.

@ La femme: en même temps tu te sens homme et tu as l'impression de retourner en enfance comme un gosse de dix ans. Tu tiens la dame par une sangle de son sac et c'est comme si tu tenais sa main et t'es tout heureux d'être guidé dans la foule comme ça, comme un petit chien.  Et quand tu tiens la sangle t'es comme quand t'as bu du vin, et quand tu la lâches ça fait froid, et tu la prends, tu la lâches, ça fait ça. Et tout ce qu'elle fait, ce qu'elle dit, ce qu'elle touche ça devient magique. Et t'es tout heureux et tout chaud rien qu'à être là, prés d'elle, et plus t'es proche d'elle, plus t'es saoul, et quand rien qu'à tenir la sangle de son sac dans la foule tu te sens tout chose tu dis au Seigneur ton créateur: "je reconnais le prodige, l'être étonnant que je suis". Et puis aussi, tu ressens un désir trés grand de protéger et de soigner. C'est l'amour... un truc qui vient du ciel et ne demande qu'à y retourner, une force qui vient du ciel et qui donne envie de sucer son pouce.

Celui qui est amoureux doit se mettre au service de l'amour. Ce n'est pas lui qui aime, c'est l'amour qui daigne le visiter et l'habiter. Honoré par la présence d'un hôte si prestigieux, l'amoureux doit se laisser posséder et guider par lui, en se gardant bien de lui faire écran par sa volonté trop humaine. Il doit obéir à sa voix, se laisser conduire, sans idées préconcue. Bien souvent en effet on trahit l'amour en voulant trop agir en son nom. L'amour est essentiellement immobile, ou plutôt c'est que tout se passe à l'intérieur avec lui. Il est contemplatif. Il peut arriver, même, que sa passivité nous embarasse, nous entraine dans des situations embarrassante, car il ne parle pas, ne réagit pas, ce qui n'est pas conforme aux conventions sociales. On voudrait qu'iil nous fasse faire un geste, dire un mot mais rien: il reste béatement dans le silence de la contemplation. C'est que l'amour nous entraine au désert, là où il doit être nourri par Dieu un temps, des temps et la moitié d'un temps. Si nous lui résistons il nous abandonne, reprenant sa magie. L'amour n'aime pas le monde, ni ce qui est dans le monde.

L'amour change la voix de l'être aimé en musique envoutante, sa chair en matière étrange et merveilleuse. La chasteté maintient ses émotions aux niveau du tronc: poitrine et ventre. Ce n'est qu'exceptionellement qu'ils passent en dessous de la ceinture, dans les reins, ou au dessus du cou, dans la tête.

Ce qui rend le corps de la femme attirant c'est sa fécondité. En présence de cette fécondité, le corps de l'homme s'affole, manifestant une vie propre et intense, ayant autorité sur la raison et capable de la renverser de son trône.

L'amour nous fait tour à tour parent et enfant, protecteur et protégé.

@Etrange phénomène que l'amour qui consiste en l'attraction quasi magnétique d'un corps humain sur un autre, si bien que ce deuxième éprouve le besoin aussi constant qu'inexplicable de se rapprocher du premier, et le fait savoir à l'esprit par des gémissement continuels de l'âme. Le corps, dés lors qu'il est atteint par cette maladie ne cherche plus qu'une chose: satisfaire son besoin de saisir l'autre corps par la vue, l'ouïe, l'odorat, le goût, le toucher. C'est comme si, alors qu'auparavant il était sereinement dévoué à l'âme qui l'habite, il était à présent contraint de se consacrer à celle de l'autre. Ca se traduit par une sorte de nausée spirituelle qui va et vient comme un mal de mer.

 

28 novembre 2012

Sur l'ascèse

L'intérêt principal du jeûne me parait concerner le DESIR. Le jeûne permet à la fois d'intensifier et de réduire celui-ci, c'est à dire en fait de le concentrer, comme du jus de tomate. Il permet d'éviter à la fois son inflation et son engourdissement. Ainsi, le désir de l'homme qui jeûne est semblable à un étalon fougueux qui obéit à la baguette, quand celui de l'homme qui ne jeûne pas est semblable à un bourrin qui n 'en fait qu'à sa tête.

Il nous faut trouver la simplicité de nous tenir devant Dieu, dans l'attente de son jour. A quoi bon ce monde? A quoi bon cette vie? Seul le Seigneur EST.

Tout le programme de la vie contemplative et ascétique est contenu dans ce verset de psaume: "j'ai choisi de me tenir sur le seuil de la maison de mon Dieu plutôt que d'habiter parmi les infidèles". Cela veut dire: attendre Dieu à Jérusalem plutôt que s'amuser avec les ombres à Babylone.

Tout ce qui m'intéresse dans la vie c'est le règne de Dieu, savoir que Dieu règne sur moi par sa grâce. Aprés cela, les circonstances extérieures dans lesquelles ce règne s'exerce m'importent peu.

Tout ouvrier à son outil. Pour les ouvriers de paix, c'est le silence. 

@Il est difficile de définir ce qu'est la pauvreté de coeur. C'est quelque chose qui s'expérimente plus que cela ne s'explique. Un pauvre de coeur, c'est quelqu'un qui, même s'il réfléchit, fait passer les intuitions de son coeur avant les reflexions de son esprit. Quand il y a conflit entre les deux, il dit "c'est que quelque chose échappe à mon esprit". Le pauvre préfère les méandres mystérieux de l'amour avant les systèmes rectilignes de la logique. Les philosophes des lumières étaient peut être des gens bien intentionnés, mais ils n'étaient pas des pauvres de coeur. 

Je crois que cela exprime un certain rapport à la réalité. Le pauvre de coeur l'aime comme elle est, même s'il ne la comprend pas toujours, et même presque jamais. Par amour, il se soumet à elle, et aussi parce qu'il est trop doux pour lui faire des reproches. Le pauvre est docile, il se laisse conduire. Ainsi, le pauvre est silencieux, lourd et lent, car telle est la réalité. 

C'est dire que la culture moderne, avec la prolifération des images et des sons dans les médias, ne favorise pas la pauvreté de coeur. Le pauvre ne cherche pas à tuer la réalité quand elle se présente habillées d'un manteau de désert, c'est pourquoi il n'a que des relations modérées avec le monde, la culture et les écrans. De ce fait, le pauvre est quelqu'un de plutôt ennuyeux.

Le pauvre croit candidement à tout ce qui est beau et bon, doux et chaud, c'est à dire qu'il attache son coeur à toute parole portée par la voix de son berger. Pour le bien, il est comme la colombe Marie, mais pour le mal comme le renard Hérode. 

Le pauvre n'a pas le coeur fier. Il ne dit pas au Seigneur ce qu'il doit faire. Il se fait petit pour être près de la terre. 

Je crois que le symbôle du pauvre de coeur, c'est l'âne. C'est pourquoi le Seigneur est entré dans Jérusalem, cité des théologiens, monté sur un âne. 

@ Je renonce au monde entier, avec toute sa gloire attirante, pour acquérir mon humanité, en la recevant de Dieu.

 @ Les hommes s'efforcent de gravir les échelons de la gloire humaine. Le vrai bonheur de l'homme, c'est quand il s'enfouit dans la terre de l'humilité et sent monter, en soi et autour de soi, le royaume de Dieu, c'est à dire l'harmonie.

@ Quand on te frappe sur la joue gauche, tend la joue droite. Quand on t'embrasse aussi.

@ L'humilité: sa compagnie est si douce. Pourquoi est elle si volage, infidèle?

@ Quelle misère advient-il de cette vaine recherche de gloire humaine qui anime ceux qui méconnaissent Dieu!

@ Quand tu dis à une personne modeste qu'elle est orgueilleuse elle te répond: " tu as raison, et je te remercie de me la rappeler, car je l'avais presque oublié". Quand tu le dis à une personne orgueilleuse elle te dit "ça me blesse ce que tu me dis là".

@Voici le secret de la pénitence: plus on a de péchés, moins on en a conscience.

 

@ Moi je veux vivre dans la clarté, c'est à dire dans la transparence. Je veux que les autres me disent ce qu'ils perçoivent de moi, et que je puisse leur dire ce que je perçois d'eux. Je veux vivre dans la lumière, c'est à dire sous le feu de la vérité. Je ne veux pas qu'on me cache mes défauts pour ménager ma susceptibilité. Pour cela, je veux que le Seigneur me donne les capacité nécéssaires, notamment le détachement personnel.

Mieux vaut un orgueil affiché qu'une fausse modestie. Car ce qui paraît dans la lumière devient lumière. Il faut nous habituer au feu de la vérité, car c'est en cela que consiste le jugement et la purification. Mieux vaut être accablé de critiques injustes qu'épargné par la critique juste. Le mensonge et la fausseté appartiennent au monde. Le royaume de Dieu est de clarté et de transparence.

Comment entre au Ciel sans humilité, et comment prétendre à l'humilité si on ne supporte pas la critique? C'est en cela que consiste l'humilité: accepter la critique, même injuste.

Autant les anges du ciel se réjouissent quand un pécheur se converti, autant les démons sous la terre se tordent de rire quand un chrétien, qui prétend à la sagesse, se rebiffe face à la critique, quelle qu'elle soit et d'où qu'elle vienne. Que le Seigneur nous en préserve!

 

@ La douceur de la chair nous fait la vie dure.

@Quel est le contraire de la tendresse? Réponse: un écran plasma!

@Le primat de la tolérance repose sur le présupposé qu'il n'y a pas d'orientation à l'univers. Dés lors, tout jugement critique serait la manifestation d'un esprit réactionnaire structuré par des préjugés qu'il s'agirait de combattre. Mais ceux qui croient Dieu et connaissent sa Parole ne peuvent douter qu'il y a une orientation à l'univers. L'Ecriture en effet ne cesse de parler du ciel et de la terre, du haut et du bas, du nord et du midi, du levant et du couchant. En termes symboliques, cela signifie qu'il y a un ordre moral qui renferme la vie et en dehors duquel on trouve la mort.

 

28 novembre 2012

Sur la vierge Marie

@Marie: parce que tous, nous avons besoin d'une Maman, même Dieu.

Marie: parce que le royaume de Dieu n'est pas une garçonnière.

@ La colline de Sion, c'est le ventre de Marie contenant le Messie.

@ Marie a fait la plus bonne blague de tous les temps quand elle a fait ce petit haricot dans la crèche! Personne n'a jamais fait une aussi bonne blague, et personne n'en fera jamais plus! S'il est dit que les anges se réjouissent dans le Ciel, c'est parce qu'ils rient! Ils se moquent gentiment de ce petit haricot qui est leur Dieu!

"Tendre et mignon", voici une belle expression pour parler de la gloire de Dieu!

Tendre et mignon comme le petit haricot à Marie, tel est Dieu dans sa sainte demeure!

On ne peut comprendre l'Evangile si on ne comprend l'Eglise, on ne peut comprendre l'Eglise si on ne comprend l'Incarnation, et on ne peut comprendre l'Incarnation si on ne l'apprend de la toute petite Marie de Nazareth, ouvrière de l'Incarnation. Alors prions: "je te salue Marie, pleine de grâce..."

@ Comme Adam a nommé les animaux dans les champs, Marie a conçu Jésus dans son ventre.

@ Il faut annoncer l'Evangile avec tant de simplicité et de bonhommie qu'il sera manifeste que ce n'est pas à la foi catholique que résistent les contradicteurs, mais à l'Esprit-Saint. Comment faire cela, si nous ne l'apprenons pas de la petite Marie de Nazareth.

@ De même que l'éclair part de l'orient et va jusqu'à l'occident, Dieu n'a quitté le ventre de la toute petite Marie que pour entrer dans celui de l'Eglise. Ainsi, la mère de Jésus-Dieu, c'est Marie-Eglise.

 @ Il n'y guère que le silence qui soit assez doux pour un coeur comme celui de la toute petite Marie de Nazareth.

@ Désormais, je ne veux rien recevoir de Dieu qui ne pas d'abord par Marie!

@ Le rosaire: arme de dévotion massive.

@ Dieu n'a pas de genre mais en s'incarnant, il en prend un: Jésus est homme et non femme, et Dieu est son Père. Or il est écrit "Dieu créa l'humain à son image: homme et femme". Dieu créa l'homme-femme à son image. L'humanité de Jésus a donc besoin d'un vis à vis féminin pour réaliser sa mission, qui est de refléter la gloire de Dieu, car c'est le jeu de miroir homme-femme qui est à l'image de Dieu, non l'homme seul. C'est l'homme face à la femme qui est l'image de Dieu, non l'homme seul. Adam tout seul n'est pas à l'image de Dieu. Il l'est associé à Eve.

Qui donc peut servir à Dieu pour jouer ce rôle de vis-à-vis? Brigitte Bardot? Carla Bruni? La réflexion des pères de l'Eglise a plutôt conduit à désigner Marie de Nazareth. C'est sur, elle n'est pas Dieu en personne, comme Jésus, elle est juste la COMBLEE DE GRACE.

Marie n'est pas Dieu, elle n'est pas non plus une créature comme les autres. Elle est en quelque sorte la super-créature. Comblée de toute grâce, elle l'est surtout d'humilité, et c'est pourquoi elle fait si peu parler d'elle.

L'expression "comblée de grâce" employée par Gabriel pour saluer Marie, ne signifie pas seulement que la Grâce la remplit, car c'est notre destinée à tous, ELLE SIGNIFIE SURTOUT QUE MARIE COMBLE LA GRACE, qui en elle peut déployer toute sa mesure. La grâce s'épanouit dans Marie plus que dans toutes les autres créatures réunies, produisant surtout son meilleur fruit: l'humilité. Les autres créatures sont pour la grâces des routes plus ou moins larges, plus ou moins encombrées, Marie est une autoroute dégagée.

Marie est la laboratoire et le conservatoire des oeuvres de Dieu. Tout ce qu'il a mis dans la création, il l'a d'abord entreposé en Marie, et il y a aussi des truc qui n'appartiennent qu'à elle. Et comme décidément l'humilité est la première des vertus, elle est aussi la plus petite et la plus pauvre des créatures. Ave Maria...

Bien sur, on ne peut donner toutes les références bibliques de ces affirmations, puisque ça y est bien écrit, mais seulement entre les lignes.

 @ Tout ce qui est beau dans le monde s'appelle Marie. Marie est la poésie du monde. Oui, Marie-Eglise, mère de Jésus-Sacrement.

28 novembre 2012

Sur l'argent

C'est en pratiquant l'aumône que l'on se met à l'abri du besoin, pas en épargnant.

Quand je serai pauvre, le sacré-coeur sera mon radiateur.

Quand je serai pauvre, la parole de Dieu sera mon coupe-faim.

Quand je serai pauvre, je deviendrai spirituel car je n'aurai pas le choix.

Les hommes accumulent des richesses pour se mettre à l'abri du besoin. Ils feraient bien aussi de chercher les richesses de la parole de Dieu pour mettre leur coeur à l'abri de l'usure.

 Il vaut mieux capitaliser les actions de charité que les actions boursières. C'est ce qu'on appelle "se constituer un trésor dans le Ciel".

Il est vrai que consulter son compte en banque et y voir un chiffre bien rondelet procure un sentiment apaisant de prospérité et de sécurité. Mais il ne faut pas s'y abandonner car cela est trompeur. Nous ne sommes pas riches de ce que nous avons gardé mais de ce que nous avons donné. La sagesse vaut bien mieux que les euros.

Certaines personnes sont vraiment terre-à-terre. Comment ne sont elles pas Ciel-à-terre?

@Si l'argent est le nerf de la guerre, le Christ est celui de la paix. C'est pourquoi on ne peut servir Dieu et l'argent en même temps.

@Les hommes cherchent la richesse et le pouvoir dans le but d'imiter Dieu, à qui l'une et l'autre appartiennent, et ils se battent entre eux pour savoir qui imite le mieux. Mais rares sont ceux qui comprennent que pour imiter Dieu, c'est l'amour qu'il faut chercher, et pour cela, viser faiblesse et pauvreté. En fin de compte la voie spacieuse qui mène à la perdition et celle étroite qui mène au salut ne diffèrent pas seulement par leur dimension, mais aussi parce qu'elles vont dans des sens directement opposés.

 @ Jubilation en pensant que mon petit chapelet en bois dans ma main vaut plus que toute la fortune des impies.

 

 

17 novembre 2012

Sur la famille.

La famille est l'expression par excellence de l'esprit de Dieu. C'est ainsi que doit être perçu et vécu l'Eglise: comme la famille de Dieu, qui a ceci d'excellent par rapport aux familles humaines d'être universelle, éternelle et véritablement gratuite.

Par "véritablement gratuite", nous voulons dire que l'Eglise n'est rassemblée que pour l'amour. Il n'y a pas d'autre motif a son existence: aimer Dieu et s'aimer entre nous.

Dieu est trinité: nous disons "au nom du Père et du Fils et du saint Esprit". Cette doxologie pourrait être reformulée ainsi "au nom du Parent, de l'Enfant et de l'esprit de famille".L'esprit de famille c'est le propre esprit de Dieu. Que règne donc dans nos coeurs l'esprit de famille, la paix du foyer, la joie de la table familiale.

L'esprit de famille est donc l'esprit de Dieu. Il remplit le Ciel et la terre. Comme dit l'Ecriture "ton amour emplit la terre", ou encore "le ciel et la terre sont remplis de ta gloire". Cet esprit est donc universel et omniprésent, mais il n'en est pas pour autant abstrait: il a vocation à opérer et à se manifester, à vivre et à rayonner, à exercer son dynamisme particulier dans une famille. C'est pourquoi il est écrit "la sagesse s'ébattait devant le face de Dieu, elle jouait parmi les enfants des hommes".

Cet esprit subsiste toujours dans le coeur de l'homme comme une puissance, un désir en quête de réalisation. "Il n'est pas bon que l'homme soit seul" est il écrit. Animé par cet esprit, l'homme va tendre à constituer une famille, en laquelle il verra le véritable accomplissement de son être et de sa vie. L'amour, le désir de la famille est constitutif du coeur de l'homme. Lorsque le Christ dit "le péché contre l'Esprit ne peut être pardonné" il fait certainement référence à cela: celui qui laisse totalement mourir en lui l'esprit de famille n'a plus que l'apparence humaine, il n'en a plus la réalité intérieure.

Aujourd'hui, on a tendance à s'émanciper du modèle traditionnel de famille, celui qui est constitué par le lien de chair et de sang, pour privilégier ce que l'on appelle la famille "sociologique", établie de manière dynamique en fonction de ses préférences personnelles, dans le jeu de la vie sociale. On considère en effet, non sans raison, que le cadre étroit de la famille selon la chair, par sa lourdeur, constitue un obstacle à la réalisation personnelle, tandis que la famille sociologique forme un espace de liberté, ouvert à la créativité et à la nouveauté. Cependant, ayant expérimenté cette forme de lien, nous constatons qu'il y manque quelque chose d'essentiel à notre bonheur: la stabilité. Il faut reconnaître que les liens sociaux sont la plupart du temps fondés sur la séduction. La fidélité de nos amis dépend en général de notre capacité à leur plaire. Il est donc nécessaire, toujours, de faire ses preuves. Comment trouver la paix et la confiance dans ces conditions? A contrario, la famille selon la chair est un lieu de tranquillité: le lien de sang est acquis une fois pour toute, il est ineffaçable, on n'a rien à prouver ni à défendre dans une telle famille, on y a définitivement sa place, son identité propre, on peut y faire l'expérience de l'amour gratuit.

Il semble donc que ni la famille selon la chair, ni la famille sociologique ne soient des modèles véritablement satisfaisant pour le coeur de l'homme. La première est stable mais lourde comme la chair, la seconde est dynamique mais évanescente comme les sentiments. A croire que le coeur de l'homme cherche autre chose. C'est normal puisque l'homme est à la fois chair et esprit. La famille traditionnelle est un cadre trop étroit pour le coeur de l'homme, et la famille sociologique un cadre trop instable. Ni dans l'un ni dans l'autre de ces modèles, le coeur de l'homme ne peut trouver cette position qui répond à sa double nature, dans laquelle il jubile et que les sociologues anglo-saxon ont désigné par l'adjectif "GLOCAL" contraction des mots "GLOBAL" et "LOCAL". Le coeur de l'homme, en effet, du fait qu'il est charnel, aspire à reposer dans un cocon bien serré et bien chaud et en même temps, du fait qu'il est spirituel, à s'exalter à l'échelle de l'univers. Il lui faut les deux, et si l'un de ces états vient à manquer, il y a insatisfaction.

Je pense donc que ce que recherche l'homme moderne quand il s'émancipe du modèle traditionnel de famille, c'est l'EGLISE, qui réalise cette GLOCALITE si chère au coeur de l'homme. En effet, L'Eglise, du fait de son universalité, ne connaît pas les limites de la famille humaine classique. Cependant, elle ne se réduit pas non plus à une communauté sociologique: elle est une vraie famille, fondée sur les liens de la chair et du sang. Comment? En cela que le même vrai sang coule dans les veines de ses fidèles et les unit. Quel est ce sang? C'est un sang mystérieux: le sang mystique du Christ ressuscité, consommé par les fidèles à la messe.

La manifestation sur terre de l'esprit de Dieu c'est le repas de famille, arrosé de tendresse.

Qu'est ce qui évoque d'avantage la chaleur et la bonté que la famille? Israël était le peuple de Dieu, l'Eglise est sa famille. L'église paroissiale est notre maison de famille. L'Esprit-Saint, c'est l'esprit de famille.

Rien de plus bon, rien de plus tendre que la famille.

Je crois que rien ne fait plus plaisir à Dieu que lorsqu'on affirme qu'on est son enfant. Non pas demain, quand je serai irréprochable,  mais tout de suite, avec mes cacahuètes plein la bouche.

La famille n'est jamais plus famille que quand elle est réunie autour du repas: le repas de famille. Or, si l'Eglise est une famille, son repas, c'est l'Eucharistie. C'est pourquoi il est dit que les pélerins d'Emmaüs reconnurent le Seigneur a la fraction du pain.

On ne peut servir Dieu et l'égoïsme. 

Quelle est la devise des égoïstes? Chacun pour soi et tous pour moi.

Passer d'une mentalité où l'autre est un obstacle au bonheur personnelle à une mentalité ou il en est une condition: je commence à peine à le faire. 

Quand on n'aime pas tout le monde on n'aime personne vraiment, car on n'aime pas l'amour. Ce qu'on aime chez les gens c'est qu'ils sont à l'image de Dieu, Cette ressemblance demeure toujours, par delà les contingences, et permet de compter sur un amour fidèle.

 

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Des phrases sur le bon Dieu
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